Journal des Mines (1796-97, volume 5) [Image 45]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

( 89 ) )

'bruts de l'hyacinthe de France, fournis 'par luimême au citoyen Brisson ,avaient donné 3,7000, nombre peu différent de 3,6873. Peut-être formaient - ils un poids absolu trop peu considérable pour qu'on pût Obtenir, en les pesant, une précision suffisante ; et après tout., nous sommes dispensés de discuter ce résultat , -puisque le- citoyen 4i-riecii. lui-même n'en parle point dans son-traité. L'hyacinthe et le jiargon de Ceylan- raient. l'un et_ l'autre le quaxti appelé -cristal- de roche mais avec une certaine -difficulté. Si l'on estime la dureté de ces.pierrespar,:_-Wrésistance qu'elles opsupposer ,.à7-peu-près ..posent à la taille, id'après ce ;iguem'en a dit .égale à celle du 4bilelapiclaire,,auquel je dois le citoyeqPichenot phisieurs. éciaircissemens#téressarts.sluell0)9bjets relatifs à son ait. Une hyacinthe filtoltigebiu,dTxpaiIiy,que cet artiste,a-laillée'en'Atka-,présence,tapris

assurequeles jargons difficileinent le poli; et de Ceylan .colores,,étaiem de même,-; durs...au poli .plus qu'a la taille, suivant reixpres.sioudeslapidaires; _mais que 1.,es jairgons.sanS,couleur.'se polissaient fa-

cilement, et avec ,-une neueté coinparable à :celle de la. gemme orientale-;,7-0ii--; Manière d'observer la double refrac.

tien.

.

Avant de passer à .,C7e.;,:qui79,oricerne:1a'.double

réfraction , j'indiquerai,4ivers,moyens .de l'observer.. Un des plus-,simPles consisteÀL-Rrendre une _épingle par la pointe , et à la présenter. vis-à--vis de la 'fenêtre , -à. Une certaine distance de focil contre lequel on tiendra en même temps-le,corps 'appliqué par une de ses faces. Il est nécessaire, , quiJy..ait .une pour le succès seconde face opposée à la précédente,:fet qui, de plus, lui soit inclinée, en sorte qu'oit:puisse voir l'épingleittravers l'une et l'autre. Il n'y a d'excep,

tion que pour Te carbonate calcaire transparent, qui double les objets vus à travers deux de ses faces parallèles. Les choses étant disposées comme il vient d'être dit, si l'on donne à l'épingle diverses positions, on remarquera qu'il y en a une sous laquelle on en

voit deux images distinctes, parallèles entre elles et ordinairement irisées ( s ). Alors , si l'on fait tourner doucement l'épingle jusqu'à ce qu'elle soit devenue perpendiculaire à sa première position, on verra les deux images se rapprocher par , jusqu'à ce qu'elles coïncident sur une même ligne, de manière cependant que l'une

degrés

des deux têtes dépassera souvent l'autre. On peut

aussi se servir d'une carte , sur laquelle on ait tracé une ligne avec de l'encre d'une bonne teinte. Voici un autre procédé avantageux pour ceux qui ont la vue courte. Placez une bougie allumée, à une certaine distance, dans une chambre obscure.

Ayant ensuite percé une carte d'un petit trou d'épingle, appliquez-la sur une des faces de la

pierre, en sorte que le trou corresponde à. un point .de cette face ; puis , ayant approché de l'oeil la

face opposée, cherchez la position propre à vous faire apercevoir la flamme de la bougie ; vous aurez les deux images nettes et bien terminées parce que l'effet du trou d'épingle est de faire dis-.

paraître l'espèce d'irradiation qui les offusque Iorqu'on emploie la pierre seule. (i) Lorsque la double réfraction n'est pas considérable , peut arriver que les deux images se touchent ; mais en examinant

attentivement la tête de l'épingle, on pourra distinguer en cet endroit comme deux petits cercles qui s'entre-coupent et d'ailleurs , on observera que la même couleur qui borde d'ua la alêne côté la bande irisée, reparaît sur la ligne dm milieu, série recommence.

A. 4