Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 243]

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ceux -de 1792', reçus, le 7 octobre 179; (y, Style!, La dépense pour cette année a été de 5 o,5 36 florins

La recette ne s'est élevée qu'à, D'où on déduit qu'il y a eu un excès de dépense de.

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(C. d.

1.4s. izd.

Un tel résultat n'annonce pas, au premier coup d'oeil , une mine avantageuse et lucrative. Mais si on se rappelle le droit du i I.ç que la société paie aux propriétaires des fonds, et le droit énorme du et du 8.e qu'elle paie au. souverain, on verra que beaucoup de mines ce qui fait sont exploitées , qui cependant rapportent moins que celle-ci , même dans son état actuel. 17. Vitriol .et soufre.

On a essayé, il y a quinze à vingt ans, de fabriquer du sulfate de fer et du soufre , avec les pyrites que cette mine fournit si abondamment

mais l'expérience a prouvé que le soufre qu'on voulait faire était trop *dispendieux. On a trouvé

plus de bénéfice à faire le vitriol ou sulfate de fer; mais on n'a pas pu en avoir de débit, ce qui a fait abandonner cette fabrication. 18.0 Observations générales sur l'exploitation.

I.° Les petites fosses profondes de 5' o toises ayant 30 pouces de diamètre , boisées avec des cerceaux de bois , ne ré-sistent pas à une longue pression des terrains ; d'ailleUrs Irouvrier qui descend sur la corde au fond de ces puits étroits frotte sans cesse contre les 'Cerceaux , et est en danger de s'accrocher. 2.° La multiplicité des petites-fosses ne peut-que

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.nuire. L'aqueduc doit procurer fairage à toutes les fosses , et il n'y a pas de raison suffisante pour placer celles-ci deux à deux à la distance de i o pieds.

3.° Pourquoi se servir, pour une aussi grande profondeur que celle de 5-o toises , de tours à bras

et ne pas employer avec plus d'économie, de petites machines à molettes à un seul cheval par ce moyen on pourroit augmenter l'extraction , faisant travailler dans le fond de la mine tous les tourniçoteurs et ouvriers du jours. 40 Aucun plan d'exploitation n'est suivi dans cette mine. Les ouvriers paraissent exploiter à leur gré ; et comme la machine à feu ne joue pas, ne fait que glaner dans les anciens ouvrages supérieurs à l'aqueduc:

5.0 On ne grille que les mines pyriteUses

pourquoi ne grillerait-on pas aussi les galènes pures au fourneau à réverbère , et même pourquoi ne les y fondrait-on pas Les fourneaux actuels, évasés par le haut, consomment une grande quan-

tité de charbon qui se brule inutilement à leur surface supérieure.

6.° La machine à feu n'a à élever l'eau que

de 5 2 pieds, et il faut que pour alimenter la chau-

dière, elle en éleve une partie à la hauteur de

300 pieds, c'est-à-dire, depuis l'aqueduc jusqu'au jour. Une grande partie de sa force est donc ent,. ployée à son propre entretien. Machine La Machine à feu n'est pas celle qu'il convenait çoionned'eau.

'd'établir à Vedrin. Le curé de Frizée proposait

avec beaucoup de raison, il y a douze ans, de construire une machine à colonne d'eau ; elle et colité

et coterait encore peu de frais. Le ruisseau qui

fait mouvoir les roues des fonderies, passe sur le filon à Vedrin, 5o toises au-dessus de l'aqueduc