Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 227]

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toujours la même ; ce qui dépend peut-être du

on. lui donne cette blancheur et cet éclat argentin qui font son principal mérite. L'Auteur appelle pakibng travaillé celui qui a subi cette seconde fusion. Les morceaux de pak-fong brut , sur lesquels il a fait ses essais , lui avaient été transmis par M. Bladh , qui; le premier, en a rapporté en Europe. Le même navigateur lui a aussi donné des morceaux de ce métal travaillé. Premier essai, Ayant traité à plusieurs reprises avec du foie de soufre une certaine quantité de pak-fong brut, Engstroern' a obtenu deux substances métalliques

des acheteurs , et du prix qu'ils veulent y mettre; la blancheur varie également, en raison de la .proportion plus ou moins grande de zinc qui entre dans cet alliage. Le pak-fong réunit l'utile et l'agréable à Canton, une multitude d'artisans en font des ustensiles de toute espèce , tels que cuillers , vases à boire tabatières , chandeliers, &c.'; il sert aussi à décorer différens meubles. Le zinc qui entre dans sa corn-position, empêche qu'il ne soit altéré par l'action de l'atmosphère , mais ne le préserve pas de celle

seconde fusion, et que, par l'addition du zinc,

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en-dehors, et d'environ un pouce et demi d'épais'seur. C'est dans cette ville qu'on lui fait subir une

différentes , formant chacune un culot distinct l'un était du cuivre rouge et malléable; l'aure du nickel , uni à un peu de cobalt : if reconnut le nickel à sa couleur grise blanchâtre , à sa texture cassante et aciérine ; il était avec le cuivre dans la proportion de 5 à 6 ou de 13 à 14. Second essai.

Ayant mêlé une once de pak-fong- travaillé

c'est-à-dire , allié à du zinc , avec de la poussière de charbon , il mit le feu à ce mélange ; après la combustion , le poids était réduit à 4, gros et demi c'est-à-dire , que les -,Z6- de la masse totale avaient disparu : il en conclut que, c'est dans cette pro-

portion que le zinc était uni au cuivre dans le

pak-fong sur lequel il avait opéré ; ce qui restait après la combustion débit que du cuivre uni à du nickel , et à une quantité presque inappréciable de cobalt, La quantité 'respective de zinc n'est pas

plus ou moins d'habileté des ouvriers à faire entrer ce métal dans l'alliage ,--ou peut-être aussi du goût

des sels et des acides ; sa surface devient d'un vert sale en oxidant. Les marchands européens qui trafiquent aux Indes, font grand cas du pakfong , et l'achètent assez cher; II vaut beaucoup Ulieux en effet, que les différens alliages où il ,

entre de l'arsenic. Engstroem pense qu'on. pourrait préparer en Suède un alliage métallique semblable au pak-

fang. Les mines de cuivre de Riddarhytta , de

Elokansboda, de Tunaberg, et autres , ;renferment, dit-il , tous les métaux qui entrent dans sa composition. On les y trouve unis par la nature, et peut-être dans un état de combinaison. La mine jaune. de

cuivre sur-tout contient fréquemment du nickel et du cobalt ; on n'aurait besoin que de bien peu de calamine pour faire passer à l'état de

laiton ce cuivre tenant du nickel ; mais il s'oxiderait

plus facilement que le laiton ordinaire. Ce qui resterait à savoir pour être en état de faire du p'ak-fong , c'est la proportion exacte, des trois métaux dont il est composé'. L'auteur avait commencé.