Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 160]

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t, 5 9 ) observations intéressantes sur l'exploitation' de ce conv-,, bustible. 11 a été imprimé à Amiens en J755.

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partie de la ville est Mûe. Elles ne sont point tapissées

de stalactites comme la plupart de celles qui existent dans les pays calcaires, mais d'une sorte d'incrustations parti-

fit datis la Belgique. ( 3 ) Le séjour que Jules César lors de la conquête des G-.aules , est attesté par l'histoire, 'au témoignage de laqUelle,la tradition-conservée dans le ,pays., ajoute unenouvelle-force. On a nommé en général, la:. Camps de :César bea:ucoup d'endroits fortifies à -des eurent. peut-être manière des. Romains , et ou ils armées campées, quand- Ie,s Gaules furent devenues .une province de l'empire ; -mais malgré cette dénomination

culières. Ce sont des tuyaux qui se croisent en tout sens , et dont quelques-uns ont plus de deux pieds de

Langueur. Ils paraissent avoir été formés par le dépôt que des eaux chargées de ,molécules calcaires ont laissé" snides plantes marécageuses. Ils n'ont pour l'ordinaire qu'une ligne ou deux d'épaisseur. L'espèce de jonc qui a

servi de noyau à ces incrustations et dont on reconnaît parfaitement -la forme , s'est détruit et a laissé vide l'espace qu'il occupait.; ce qui forme les - tuyaux dont nous venons de faire mention,

( 2 ) L'académie d'Amiens proposa en 1754. de créterminer la nature de la tourbe de Picardie , et de rechercher

si cette substance croît et recroît. Le citoyen Bellery auteur du mémoire auquel le prix fut adjugé, se. décida

pour l'affirmative. Il suppose que Ies eaitx de la Somme contiennent une espèce de-soufre et de bitume qui, en pénétrant les tiges des végétaux , peut les réduire à l'état tourbeux. 11 propose-, en conséquence, d'introduire lès-eaux dans les trous à tourbe ou végètent plusiebrs plantes marécageuses , afin de pouvoir en tirer dans la

suite une tourbe de nouvelle formation

,

propre aux

mêmes usages que pelle dont on se sert aujourd'hui. Outre que l'expérience rapportée par l'auteur du Mémoire

ne peut servir à prouver l'existence de ce soufre et de ce bitume dans les eaux de la Somme , et que dans la

supposition même 'ciù. cette existence serait reconnue , il resterait à prouver que ce soufre et ce bitume sont,essen-

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tiels à la formation de la tourbe ; nous devons ajouter que les tourbiers les plus expérimentés , qui connaissent parfaitement la>vallée , conviennent qu'on n'a point retiré de tourbe nouvelle d'anciens trous , et croient que cette reproduction n'a pas lieu ; ce qu'on est d'ailleurs naturellement conduit à penser , car le retour des mêmes effets exige le retour de la même cause , et l'état actuel de cette contrée est bien différent de son état ancien. Au reste, le mémoire dont nous parlons renferme des

il est constant que toutes ces positions ne furent point occupées par César lui-même. L"abbé le Boeuf, auteur.

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de recherches très-curieuses sur cet-objet, recueillies dans:, les mémoires de l'académie des inscriptions , a prouvésà- l'aide de monutnenss historiques , que .si quelques: endrOits-réputésCdmps,de Césai, ont été-én.effet occupés par les légions de ce. général , ce. sont particulièrement ceux qui 'existent sur les bords de la Sornme. On en reconnaît deux en.desceridant cette rivière: ils sont situés sur la rive .droite au sommeules collines qui bordent la. près" de Péqüigny, , et l'autre au-dessus de. -vallée , l'Étoile.'

(+) Un système au moyen duquel on expliquerait tous les phénomènes de la théorje de la terre , ne petit être que le résultat d'observations accumulées; malheureusernent notre existence est si courte; et les monumeas. de l'histoire de notre globe tellement isoléssies uns des autres-, que nous ne devons pas prétendre, de la 'voir

éclaircie, si nou-s considérons que jusqu'à présent chaque observateur a dû partir à-peu-près du même point que ses-prédécesseurs. Dans une pareill'e étude., l'esprit burnaits_ matchesà pas lents., et le court espace de. 1::leux ou iràiss

siècles, doit en quelque sorte être-,compté pour rien._ C",estsdone'à nos neveux qu'il est réservé de -parvenir à des conjectures plus probables sur ra'nciert état de la: terre ; encore faut-il que nous prenions:pour:cela rengagement de leur transmettre tous Ies;faits:, tant-générauxque particuliers qui viendront à notre connaissance. -Notre: unique _tâche doit consister -à réunir les ' maté-