Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 84]

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( 78 ) cks silex , de la marne, ils auroient renoncé à leur projet. Dans la première circonsune 'très modique dépense et un mois de tance' temps leur auroient suffi. Dans la se-

conde ,_cinquante à soixante mille livres et 15 mois de travail leur en auroient plus appris que toutes les folies réunies dé Paris. j'ai insisté sur ces circonstances, parce qu'il me paroît qu'on devoit prévoir le sort de ces établissemens dès l'instant de leur formation. Paris est entouré. . de gypse et de pierres cal- caires , qu'on g traversées assez profondément, par l'exploitaiinn des carrières, pour connoître

qu'elles ne sont pets de nature à receler de'

lalouille. 'Leur grande étendue de tous côtés doit faire présumer , avec i aison , .que leur

épaisseur est très-considérable, et qu'ilfaudroit peut etre aller à plus de 15oo pieds avant de trouver quelque monticule secondaire ; maie. supposant qu'on trouvât .le grès et la bouille à dette proFondeur , l'exploitation de ce com; bustible exigeroit encore ,que l'on .et les moyens, WçaniqueS deviendroienibien tôt insu Cfisaus pour l'extractiorrdes

De tout ceci je conclus: 19. Qu'il est toujours très-imprudent de risquer, des sommes cluormes dans un terrain calare comme celui de Paris. `). Que , lorsqu'il y a quelque apparence de trouver de la houille sousla pierre calcaire, c'est clans les endroits où la proximité, du grès 'et .des schistes fait. Présumer .que ,l'épaisseur des- bancs calcaires. n'est pas extraordirial.fe. 5". Que dans ce cas là, même; cin doit fàfre .

( '79 ) usage de la tarrière , pour reconnoître la profondeur à laquelle ils se terminent , et les terrains qui leur succèdent. S'ils .sont de nature à renfermer de la houille , on doit seulement approfondir un puits ou deux au plus, à cause de fairage, et faire des- galeries transversales à la direction et à l'inclinaison des