Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 70]

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assez ordinairement dans les parties basses des vallées ;

6o. Que l'on trouve quelquefois au pied

des collines calcaires ou de gypse, des fontaines Salantes. D'après ces observations. , l'on seroit tenté d'imaginer que les pierre S calcaires doivent

toujours', se trouver dans les points les plus élevés des pays de dernière formation ; mais cela n'est pas toujours exact. J'ai souvent remarqué, dans les parties les plus hautes des vallons , les grès à découvert quelque temps passer ensuite sons les ,.ardoises , et celles ci s'enfoncer sous les pierres calcaires. On peut se faire une idée de ce phénomène , en arrangeant plusieurs cartes les unes sur les ainres de manière à permettre de voir le tiers environ de chacune. Si on soulève l'inférieure sans déranger l'ordre d'aucune , celle qui est dessous sera la plus élevée les autres' s'affaisseront progressivement-, de manière que la 'supérieure sera presque horizontale. Il en est absolument de méme des couches secondaires ; elles approchent d'autant plus

de la ligne verticale , qu'elles sont plus près des montagnes antiques et , an contraire , elles approchentd'autant plus de la ligne horizontale,

qu'elles sont plus éloignées des chaînes primitives (1). Vo yez figure

( 55 ) sont donc pas parallèles. Plusieurs observatenrs sont de cet avis (1).

Les montagnes primitives qui bordent un

pays secondaire , influent donc beaucoup sur la 'disposition de ses lits.

DEUXIÈME DIVISION DE LA DEUXIÈME SECTION. Nous avons rapporté plusieurs observations, qui prouvent que les montagnes primitives influent sur la pente des couches secondaires. Cela suppose nécessairement qu'elles influent aussi sur leur direction. Il suit donc de là que les veines de charbon, leurs enveloppes, et les iiI5 qui leur sont intermédiaires, courent comme les chaînes des montagnes primitives : or , ces chaînes forment les vallons : donc les veines de .charbon 'courent aussi comme eux. Des exemples vont suivre à l'appui de ce principe. Mais pour me faire entendre, je dois prévenir que apellerai grande vallée , ou simpiement vallée , celle où il coule un fleuve ou une rivière considérable ; vallées latérales ,

celles qui aboutissent à la grande valke

, les gorges plus ou moins étendues situées sur les côtés des vallées latérales.

vallons

Je vais prendre pour exemple la vallée où

Mathématiquement parlant, les couches ne La pierre de h plaine ou sont les charbpns de Saint-Etienne , j'éc,tte dc l'horizmatale que pour prendre l'inclinaison des côteaux. 1.3ogr4on

17,.ssai .s.-4r lu litholoeie des environs de Saint-tienne..

(r) Ces couches de charbon sont phcées , à la manière des dépôts, entre de 3 grès ou schistes. Ces couches ne sont elles-mêmes que des dépôts, et sont de même plus épaisset à mature qu'elles s'éloignent du côreau contre lequel elles sont appuyées. Errai ;sur la lieologitt dies environs de iienne , page /.

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