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( 70 ) chaux , ( craie ) dont l'effet paroit é[re prinen le satucipalement ,de neutraliser rant en partie d'acide carbonique. Telle est du moins l'opinion du Citoyen .Dize , qui pense
qu'a une haute température l'acide carbonique acquiert plus d'affinité pour la soude quo pour la chaux.,
Ces artistes prennent deux parties de sulfate de soude desséché , deux parties de carbonate de chaux (*) , et une partie de char-bon en poudre , qu'ils Mélangent parfaitement en les broyant au moyen d'un moulin à man-
chon. Ils soumettent au feu ce mélange dans un fourneau de réverbère dont l'aire est horizontale et carrelée. Quand on veut opérer,
( 71') toutes les parties de la masse. Quand la inar-T,
fière est réduite à l'état d'une fonte pultacée uniforme, il s'en cl.,:lgage une quantité considerable de'gaz hydrogène sulfuré qui part du cors. de la pâte avec une espèce 'd'explosion trèsasensible', 'et Vient s'enflammer à la surface, comme dans l'expérience de Javelle. C'est le moment de brasser avec un ringard 'de fer, pour consumer le soufre qui, se forme, et hâter le dégagement de ce gaz hydrogène. On ne doit cesser que lorsqu'il n'y a plus ni ébullition , ni jets de flamme. La pâte est alors plus fluide. Lorsqu'après y avoir plongé
l'ouvrier y introduit alors 400 livres de méreferme aussilange par un ouvreau tôt pour qtie la chaleur' ne se dissipe pas. Le
un instrument de fer , la croûte qu'il en rapportese sépare en refroidissant , et présentedans sa cassure un grain bien uni, on juge. que la cuite est terminée , et l'on retire la matière du four , en la faisant couler sur la terre avec des rateaux de fer. Il seroit nuisi-
feu doit Cure gradué avec précaution pour que le courant d'air n'entraîne pas le mélange
ble de la laisser plus long-temps dans le four perdant l'acide carbonique parce que
il faut que le four soit chauffé au rouge
encore en poudre. Bientôt la matièle fond et se pelote jusqu'à ce qu'elle ait acquis une consistance piteuse. On a . soin pendant ce temps de la remuer quelquefois , afin d'exposer suc,cessiVement au j'et de la flamme creplaient à cet usage de la craie de Meadoe,
que la craie lui a fourni, ne manqueroit pas de réagir .sur le soufre , et de. reformer -dit sulfure. Il n'est pas moins important de veiller sur le fer à ce dernier, terme de l'opération. Trop de chaleur pourroit convertir en
une frite le mélange de craie et
d'allaali ,
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