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( 66 ) » de chaux éteinte ou de terre calcaire : fai-
tes évaporer jusqu'à siccité/ : calcinez en.» suite ce sel (*) , et lorsqu'il sera bien cal» ciné , dissolvez de nouveau dans suffisante » quantité d'eau que vous décanterez et évaporerez comine la première fois , en observant seulement que si. vous vouiez avoir n votre sel en cristaux , vous devez arrêter liqueur saline forD) l'évaporation lorsque la pellicule. Vous aurez un alkali » mera une » pur et homogène , srq érieur à celui qu'on
» extrait de la meilleure cendre ou soude
» d'Alicante. » Le fer même employé comme intermède n'est pas perdu. La portion non décomposée peut reservir au même usage. La portion décomposée forme un sulfate de fer
» ou vitriol, avec lequel on peut, à raison de quatorze parties contre dix de muriate » de soude , former de nouveau sulfate de soude. On peut aussi mettre ce vitriol
dans le commerce Ç ou le convertir en rouge Cette calcination est ipdispccseblcincnt
nécessaire pour en-
le charbon ce réduit en lever à la soude ces corps étran.,;,:s ;
fer. Tout cc qui West )' cendre, .ou sert à revivifier l'oxide de feu reste sut le, filtre , ou se pte.sipite. s, pas consumé par le saturé dé soude pute n une eau claire, limpide 11
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brun , dont le plus fin sert principalement à polir les glac-s , et le plus grossier est » employé pour les peintures communes ». Le succès de ce procédé fut _constaté dès l'année 1777 , par une expérience faite dans Je laboratoire de Macquer. Malherbe s'éD)
tant rendu ensuite au Croisic, les expériences y furent répétées en grand en présence
de Grignon ,inspecteur des bouches à feu, qui
en fit un rapport favorable Il obtint en i8 un privilège pour quinze ans, sous le nom du citoyen Athenas. L'académie proposoit à peu-près dans le néme temps pour sujet de prix, la découverte d'un procédé pour décomposer le sel marin et en extraire l'alkali
pur sans que la valeur de cet aMaii minéral" excédcit le prix de celui qu'ou tire des meilleures soudes étrangères Ce prix ne fut point adjugé.. Un prix a été proposé Pendant plusieurs ann 'es par la société des arts de Londres pour le même objet. Les .droits du citoyen Malherbe au titre d'inventeur de ce procédé, vienuent d'être reconnus par le bureau de consultation des arts et métiers qui , sur le rapport des citoyens Pelletier Hailé et Trouville , lui a décerné le maximum des écemp.enses nationales de
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