Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 29]

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pays si riche tiroit de l'étranger avant la ré;=; volition.

Ce seroit prendre un soin superflu que de prouver que la France possède-des mines nbm-

Les documens officiels nous ont offert

breuses. Il n'existe point de raison pour que

moins de secours que les matériaux recueillis par le citoyen É. P. N. Gillet, et par quelques autres minéralogistes.Désormais l'administration ne laissera plus au ,zèle des particuliers le mérite de recherches

nécessairement très - difficiles pour eux, et toujours incomplettes' lorsqu'elle, n'y préside pas. L'agence s'est empressée d'adresser aux directeurs des exploitations deux lettres circulaires,

par lesquelles elle les. invite ,- au nom de l'intérêt public, à lui procurer des matériaux pour le.

tableau général .des mines de la France et de leur produit. Les états dont elle leur a adressé des modèles étant remplis avec le soin qu'on

a lieu d'attendre des lumières et du zèle de ces citoyens- offriront , par la suite , aux offi; ciers des mines les renseignemens nécessaires

au succès de lenrs. fonctions , et S ions les républicains français , ' des notions intéressantes sur. une riche portion de leur patrimoine commun. L'agence invite tous les citoyens à concourir avec elle à l'exécution de CC travail.

les montagnes primitives et secondaires qui la traversent, liées à toutes celles qui renferment

des mines dans les autres pays et leur étant parfaitement semblables , riè contiennent pae. -

aussi les mêmes substances. La nature si prodigue d'ailleurs envers no; re

patrie, n'auroit-elle été avare pour elle que sous ce rapport. A çe genre de preuves fondées sur l'analogie , il s'en joint de plus directes. Elles 'résultent de la multitude de mines ciVjà reconnues et même exploitées , dont l'énumération remplit des ouvrages entiers bien éloignés

cependant d'être 'complets. D'où nait donc l'opinion généralement établie que Y-Allemagne , la Hongrie , la Suède , l'Angleterre possèdent beaucoup plus de richesses minéralogiques que la France ? probablement de ce -que ces pays moins riches que le nôtre en productions cominerçables du sol ou de l'indus-

d'Istrie ont accordé à celles-ci un plus grand degré d'attention. i1s ont senti avant nous le besoin de perfectionner la législation des mines, de multipLer les exploitations et de former des

sujets capables de les diriger. Ainsi., ce quge