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REVUE DE GÉOLOGIE.
GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
dont l'âge ne remonte pas au delà du terrain tertiaire moyen, cette carte montre combien sa géologie est intéressante et variée. La marne miocène, qui représente la formation la plus ancienne, se voit au Vatican, où elle est recouverte par la marne pliocène subapennine dont la puissance atteint au plus 100 mètres. Au-dessus, vient un sable jaune pliocène d'une puissance maximum de 100 mètres. Ensuite on trouve trois sortes de tufs volcaniques qui, dans les environs de Rome, occupent la plus grande surface et paraissent
sur les conditions dans lesquelles se sont formés les dépôts marins, de manière à établir le synchronisme entre ceux qui sont littoraux et ceux qui sont pélagiques.
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En ce qui concerne la Sicile, M. le professeur Théodore Fuchs (i) a fait voir notamment que l'étage Zancléen (2) de M. S e-
avoir été rejetés par des volcans sous-marins. Quant aux dépôts supérieurs, ils sont formés de galets, sables et marnes lacustres, qui ont
guen z a représente un dépôt opéré à de grandes profondeurs et synchronique de l'étage Astien qui doit, au contraire, être considéré comme un dépôt littoral. Les nombreuses observations dues aux savants anglais et américains sur les variations que là faune marine subit avec les pro-
une épaisseur de 20 mètres et s'observent près de la villa Chigi; de travertins en bancs assez compactes qui résultent de dépôts chimiques de carbonate de chaux: enfin il y a encore des alluvions
Lithologie du fond des mers, montrent bien l'importance de cette direction spéciale à donner aux recherches géologiques.
fondeurs et., d'autre part, les études qui ont été faites sur la
modernes, ayant seulement 5 mètres d'épaisseur ; elles sont composées de sable ainsi que d'argile, et s'étendent dans les vallées creu-
GRiCE.
sées par le Tibre et par ses affluents. MONTE TITANO. -- M. A. Manzoni (i ) a fait une étude du monte Titan° (République de Saint-Marin).
La formation du monte Titan° est essentiellement calcaire. Elle
est constituée à la base par un conglomérat corallien formé de pontes, par un calcaire sableux dans les couches moyennes, et par un calcaire marneux détritique au sommet. Sa faune est caractérisée par le Pontes ramosa, dont le gisement
paraît indiquer l'existence d'un banc corallien ne renfermant que cette seule espèce de corail. On y trouve aussi, en grande abondance, des échinodermes, des mollusques bivalves du genre pecten et des bryozoaires mal conservés qu'il n'a pas été possible de déterminer. On y rencontre également une nummulite de très-petite dimension. Quant à la distribution de cette faune dans la série verticale des
couches du mont Titane, M. Manzoni en cherche l'explication dans les conditions mécaniques, physiques et chimiques qui ont présidé à la formation de ces couches elles-mêmes. Ainsi, il attribue à ces conditions la présence exclusive de grands gastéropodes dans les couches inférieures de la formation, la prédominance des pecten dans les couches moyennes, et celle des bryozoaires dans les couches marneuses. Comme l'observe M. Manzoni, il est nécessaire que les géologues et les paléontologistes portent dorénavant toute leur attention (t) Comilalo geol. Italiens, 1873. (Extrait par M, Caillaux.)
M. H. G or cei x a exploré plusieurs bassins d'eau douce de la
Grèce, qui sont tertiaires et contiennent des lignites pouvant fournir quelques ressources en combustibles. Konnu.
Le bassin de Koumi est situé à peu près au milieu
de la côte orientale de l'île d'Eubée ; il est entouré de tous côtés par des schistes et par des calcaires métamorphiques où sont intercalées de nombreuses et puissantes assises de serpentine. Des roches trachytiques, analogues à celles de l'île voisine de Skyros, forment deux amas au milieu des formations tertiaires, au sud-est des villages de Kastrovalas. Les couches tertiaires, relevées de 15' à 20° vers l'Est, sont souvent affectées de plissements et de failles ; elles montrent, de haut en bas, la série suivante io Calcaires durs, tabulaires, avec restes de poissons. 2° Marnes et calcaires marneux avec bancs de sables et de grès. 3° Marnes avec nombreuses coquilles d'eau douce (planorbes, mènes). 4. Argiles et conglomérats renfermant en certains points une couche de lignite de plusieurs mètres d'épaisseur.
Les marnes et les calcaires marneux sont très-riches en empreintes de feuilles fossiles dont plusieurs collections ont été étudiées par MM. Unger et de Sapor ta (5). Geologische Studien in den le,rtidren Bildungen Revue de géologie, VIII, p. 130. Annales de l'École normale supérieure, 2° sérir, n° 7.