Annales des Mines (1872, série 7, volume 1) [Image 228]

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BULLETIN.

BULLETIN.

renferme donc en moyenne alto kilogrammes de mercure. On comprend par là à quels sacrifices de travail et de main-d'uvre on peut s'assujettir pour avoir la certitude de pouvoir extraire la totalité d'un minerai d'aussi grande valeur. L'extraction se fait à l'aide d'un grand manège à huit mulets travaillant 1 2 à 1.6 heures parjour, par poste de 3 heures. Le manège a 7',50 de rayon ; le tambour, im,5o. Le câble est cylindrique. La charge utile extraite en une fois est de 600 kilogrammes; la vitesse d'ascension, de o',fto par seconde. La production annuelle du minerai est actuellement de i.2.5o.o ton-

nes, ce qui, à 3oo jours de travail par année, fait6i à fia tonnes par jour. Le poids des matériaux descendus dans lamine, pierres, mortier et bois, est utilisé pour l'extraction; il représente environ 6o p. 100 de la masse extraite. La pierre employée pour la maçonnerie intérieure est du quartzite provenant de carrières situées près d'Almaden.

EXCAVATIONS I ntérieures.

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MAÇONNERIE INTÉRIEURE.

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[Extrait de la Notice sur les mines de mercure d'Almaden (Espagne), par M. Jod DE MONASTERIO Y CORRÉA, inspec-

teur général des mines (publiée dans la Revue universelle des mines, etc.), par M. A. FIENRY, ingénieur des mines.]

Les ouvriers sont répartis en .quatre postes qui se succèdent dans la mine toutes les 6 heures à partir de 6 .heures du matin. Le premier poste est composé de Lloo ouvriers ; le deuxième .et le troisième en comptent chacun .25 ; c'est pendant ces trois .postes que l'on fait les travaux courants d'abatage, de boisage .et de maçonnerie; le quatrième n'est composé que de 80 ouvriers destinés surtout à l'épuisement et à quelques travaux .de boisage. De cette façon, les mineurs sont encore exposés au moins pendant Ci heures et demie tous les jours à une atmosphère imprégnée de vapeurs mercurielles; aussi peut-on constater chez eux.l'hydrargyrie.à tous

les degrés. Les seules remèdes à opposer à cette maladie, lorsqu'elle in'est ni invétérée ni chronique, sont la sobriété, une excessive propreté et l'exercice au grand air. Il est bon que les ouvriers

n'entrent dans la mine que 20 à 24 fois par mois, et que le reste du temps, ils s'occupent aux travaux des .champs. Le tableau suivant résume quelques l'enseignements économiques sur la main-d'oeuvre pour les années m866 et 1867.

Description de deux hauts fourneaux construits en à Newport, près Middlesbrough.

870

La production de la fonte dans la Grande-Bretagne a dépassé 5 millions et demi de tonnes en 870.; elle atteindra probableL

ment près de 6 millions en 1871; elle aura plus que doublé depuis

dix-sept ans, époque où l'industrie sidérurgigue ne faisait que naître dans les riches districts du Cleveland et du Cumberland. Ce chiffre 'de 6 millions de tonnes correspond à quatre fois la production de 18f_io et à trois cents fois celle de 1750. Il y a Cent vingt ans, le produit annuel moyen d'un haut fourneau était 300 tonnes de fonte.; chacun de ceux qui viennent d'être construits à Newport livre, par an, 211.000 tonnes, c'est-à-dire qu'un haut fourneau du type actuel fabrique à lui seul une quantité de fonte égale à près d'une fois et demie la production totale de 750. Ce développement de la production clos fontes a été dû .à deux causes essentielles, réagissant l'une sur l'autre : d'une part, la demande toujours croissante .de cette matière première de toutes les industries sidérurgiques e des constructions; de l'autrejes efforts constants en 'vue d'abaisser le prix de revient. En partant d'un minerai de fer déterminé on a cherché à écono,

miser sur le combustible, les fondants et la main-d'uvre concalciné trèssommés par tonne de fonte ; à cet effet, on e :