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iii
REVUE DE GÉOLOGIE, Eau
Résidu instiluble,
AI503, Fe203
CaO, CO2
et substances non dosées.
Somme,
0,50 4,55
0,30 0,35
98,12 93,94
1,08 1,16
100 100
-
Nom. DU BASSIN PARISIEN..-- Divers échantillons de craie prove-
nani du département du Pas-de Calais ont encore été analysés par
Pagnoul (I):
nate de magnésie et aussi de phosphate de chaux ; c'est seulement vers sa base et dans la craie marneuse, comme celle de Blanc-Nez et du sondage de la Chapelle, qu'on obtient un résidu notable. Ajoutons d'ailleurs que la craie du nord de l'Europe, jusqu'en Russie, donne à peu près les mêmes résultats, comme le montrent les essais que nous allons encore mentionner
PRUSSE. - M. R em el é (1) a donné la composition de la craie blanche, avec foraminifères, qui se rencontre dans le sable diluvien de Motzen, à ho kilomètres au sud de Berlin.
.k. Craie blanche près de Sangallo , falaise de Blanc-Nez (étage sénonien). W Craie blanche de Caffiers, tranchée du chemin de fer.. (étage sénonien). (id.) (id.)
de Marquise. d'Helfaut.
id. id.
(id.) de Bruay. (id.) à droite de la route d'Aix-Noulette à Bully. (id.) de D'élus à Farbus. id. id'. II. Calcaire près d'Anzin à gauche de la rouie d'Arras à Saint-Éloi. (id.) (id.) Calcaire de Wailly employé pour l'empierrement des routes. (id.) Craie d'Étrepigny. (id.) Calcaire connu sous le nom de craie dInchy. Calcaire bleu du cap Blanc-Nez, au bas de la falaise (étage truonien).
id.
93,02
id.
-
Résidu insoluble.
- Cao, con
2,561
1,1 1,1
95,9 96,9
1,4
95,1
»
1,6
94,7 57,0 97,1 97,8 96 2 96,5 94,2 90,0 86,1
ecNsiTÉ
2,028 2,418 2,427 1,633 2,145
1
1: 1.
2,611S
1,8 1,5 1,4 1,1 1,4
2,0 1,11
10,4
Mg0, CO,
Alumine, oxyde dé Ier
,iCa0, P205 e, subsiances
mut dosées. 0,6
traces traces traces 0,0 0,4
traces 0,4 0,0 0,1
traces 05
115
BOCHES.
0,3 0,4 0,2 0,5 0,3 0.2 0,3
2,0 0,3 0,9 0,9 0,2
2,0 1,6 3,2 3,2 0,9 0.8 0,5
0,3
2,03
0,84
Sable
Eau,
quartzeux.
matières organiques et perle.
Somme.
1,51
2,60
100,00
Près de Finkenwalde, M. Del b.r u ck avait trouvé précédemment de gros blocs erratiques d'une craie blanche, qui était bien caractérisée par l'ostrea vesicularis et par Pananchytes ovatas. Russie. - Enfin différentes couches appartenant au terrain crétacé supérieur du nord de la Russie ont été analysées par M. A. Eu -
g e lh ar d t (2). Ces couches sont en commençant par le haut du terrain : a marnes argileuses de la craie ; b craie blanche ; c craie ma,rno-sableuse; au-dessous vient un grès remarquable à ciment de phosphate de chaux et dont il sera parlé plus loin. Les essais ont montré que les marnes argileuses de la craie russe contiennent de 85 à 30 p. 100 d'argile micacée pour k à 65 p. 100 de carbonate de chaux. La craie blanche donne un résidu argileux qui reste inférieur à 3 p. 100.
2,8
Quant à la craie naarno-sableuse, elle passe peu à peu vers le bas à du sable crayeux et marne ux, par suite d'une augmentation dans sa proportion de sable. Cette dernière est- de 15 p. 100 dans
1,8
2,8
chiwx. Qu'elle soit friable et pulvérulente ou bien pierreuse, sa compo,fflon reste à peu près la même. Elle contient très- peu de carbo14:
Fe,03
1,8
craie de Paris et du bassin parisien est en définitive remarqii,tblement pure, et presque entièrement formée de carbonate de
(;) Ébude sur les calcaires du Pas-de-Calais, 0368, p. 12,
MgO, C(.)
partie supérieure de l'étage, de 52 p. 100 dans la partie moyenne et de 55 p. 100 dans la partie inférieure. Avec le sable se montrent des grains d'apatite ayant depuis la grosseur d'une tête d'épingle jusqu'à celle d'une noisette et dont la couleur est la
(t) Zeitsehri ft d d. geolg. Gesellschaft, XX, 654. (2) Bulletin de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, 1867, 396.