Annales des Mines (1869, série 6, volume 16) [Image 128]

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DU PROCÉDÉ MATON.

EXAMELN

Le creuset reçut.: Nitrate de soude Sable quartzeux

200 lb., ou 96',6, s0itii2, 7 p. 24 lb., ou iok,9,

10c.

La fonte est plus chaude que dans la 'deuxième opération,

mais pas autantque dans la première.

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Le 'ni étal reste longtemps fin ide 11, 'l'est encore au bout de quarante 'Minutes, au moment où l'on détache le creuset de la cuve, et l'on ne peut le renverser figé sur le -sol- de l'usine qu'une heure après le moment de la coulée. Le métal raffiné pèse Les scories.

1.458 ib., ou 660 kil. 252 lb., ou 125 kil.

Voici la- succession des phénomènes .6bServés.

D'abondantes vapeurs nitreuses apparaissent dès le-début, puis faiblissent un instant ; mais, au bout d'une minute

D'après cela, le déchet serait de 6pkil. soit '7,2 p. i oo. Le métal et les scories ressemblent aux produits des opéra-

un quart, vif dégagement de gaz-jaunes et fortes projections de scories et de métal par la tubulure de coulée. A deux minutes un quart, les gaz brûlent au haut de la cheminée; la flamme dure une demi-minute;vers la fin de la troisième minute tout est terminé. Le métal est très-chaud, très-fluide, les scories pareilles 'aux précédentes; elles pèsent 210 lb ou 95 kilogrammes. Le métal raffiné n'a 'pu' être pesé.

tions précédentes.

Les conditions de charge sont les Huitième opération. mêmes que dans l'essai précédent, à savoir,: Fonte et- fer Nitrate de soude Sable quartzeux

711',1 90 ,6

io ,9

La fonte est moyennement chaude au moment de la coulée. La marche de l'opération diffère peu de celle de la première. 11 se dégage immédiatement des vapeurs nitreuses, quoique un 'peu faibles au premiei. instant. Vers la fin de la première 'minute, les gaz brûlent partiellement à l'intérieur, il se produit quelques projections, et bientôt la fumée passe au noir. Vers une minute et demie la fumée

s'enflamme au haut de la cheminée, et peu après bruit assourdissant, projections abondantes, panache lumineux extrêmement vif au sommet de l'appareil. A, deux minutes et demie tout est fini. Il ne se dégage plus, comme à l'ordinaire, qu'une .faible vapeur blanche.

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Nous ne pouvons calculer le déchet moyen ,des quatre, opérations, puisque le poids du métal raffiné de la troisième opérationenous manque. Mais en prenant le poids des deux premières et de la quatrième, nous trouvons Fonte traitée. Métal raffiné produit Déchet. .

2.154',5 2.0/0 ,5 124k, soit 6 p. 100

Ce qui, comme mous le verrons, s'accorde à peu près avec la teneur en fer des scories produites. Avant de parler de la transformation finale du produit' brut en fer ou acier; ajoutons 'que les fontes anglaises du Cleveland, dont nuits avons vu également traiter plusieurs' charges dans le convertor Heaton, tiennent lé- Milieu entre les deux extrêmes que- je viens de mentionner. Elles sont moins graphitiques que les fontes dé Hayanges, plus grises que celles de Longwy. lien résulte, dans le convertor, des réactions intermédiaires. Ainsi les fumées, avant leur inflammation, sont moitié nitreuses, moitié noires; mais le noir domine pourtant. Les scories -sont plus 'vitreuses et plus siliceuses quo celles de" Longwy, plus opaques et plus ternes que celles de Hayanges. En résumé les réactions, dans le Convertor Heaton, dépendent surtout, comme dans l'appareil Bessemer, des proportions dosilicium. Mais la;