Annales des Mines (1869, série 6, volume 16) [Image 126]

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DU PROCÉDÉ HEATON.

EXAMEN

entière n'a duré que trois minutes. Comme dans les essais précédents, lesvapeurs sont peu nitreuses,etstirtout noires tant que la flamme ne se montre pas. M. Ileaton cdnsidérait comme normale là marche de cette dernière opération. Le métal et les scories ressemblent encore aux produits, des opérations précédentes. L'épuration est 'cependant moins coMplète ; pourtant le métal peut encore s'aplatir, auirouge sombre, sous le marteau, sans se briser.: L'eau, jetée

sur le métal incandescent provoque l'odeur de gène sulfuré. Comme le déchet ne peut se déduire d'une opération isolée, on renonça au pesage du métal et de la

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falcation faite des 7 1.) 100. Il faut de plus en déduire les

72 lb ou 52',6 trouvés dans le cubilot. 652",11, auxquels il faut ajouter, if reste donc. Pour la plaque perforée 54',4 706',8 Soit en fonte 5', tt Et pour les barres de fer. i2k2, Total.

Le creuset reçut pour cette première opération Nitrate de soude Sable quartzeux

148 lb., ou 6f, soit 94 p. Io° 25 lb., ou 10",11.

scorie.

8. Essais sur la fonte de Hayanges.

La fonte de

llayanges fut traitée comme celle de Longwy, si ce n'est que

l'on força la dose de nitrate. On a aussi augmenté la proportion de sable, tandis qu'en réalité, comme nous le verrons, on aurait dû le supprimer entièrement, à cause des 5 p. 100 de silicium que contient la fonte. Cette teneur élevée en silicium se manifeste par une action plus vive et un métal plus chaud. L'ébullition et les projections sont plus fortes. Le gaz rouge nitreux n'est plus ici voilé par la fumée noire. La scorie est plus abondante et plus siliceuse, et, par cela même, moins riche en acide phosphorique. L'épuration est moins parfaite, et l'on voit déja que la. 'déphosphoration est, en général, d'autant moins complète que les fontes sont plus siliceuses; ou du moins il faudrait, pour atteindre le même résultat, une proportion bien plus forte de sel alcalin. Pour calculer le métal sur lequel on a opéré, je supposerai, comme ci-dessus,. un déchet de refonte -1Le .7 p.

oo;,.

et du chiffre restant, il faut encore retrancher ce qui est demeuré dans le cubilot lui-même à la fin de la journée ;

c'est 72 lb par 'opératim: Cinquième operationr-- L chagedn cubildt fut

La fonte coule chaude dans le convertor ; aussi la réaction se produit-elle de suite. On voit apparaître d'abondantes vapeurs jaunes. Au bout' d'une minute, les fumées passent au noir ;- trente secondes après, celles-ci s'enflamment: la lumière est vive, d'un jaune éclatant, le bruit intense. Cela dure trente secondes, puis la flamme s'éteint, les vapeurs passent au blanc, et s'affaiblissent rapidement. En deux minutes tout est terminé. La masse métallique fut extrêmement chaude et fluide. Le creuset ne fut détaché que trente minutes après la coulée, et pourtant scorie et métal étaient encore fluides à ce moment. La scorie pouvait s'étirer connhe du verre et don-

nait de minces fils d'un beau vert d'émeraude ; du métal se.dégageait , avec des jets, de flamme jaune, de fines étincelles de fer en combustion, pareilles à celles que fournit l'acier fondu ;au moment .de la coulée. Le niétat rainé n'est empiétement figé qu'une heure après la coaeée. éteda; fonte dans le convertor. Grâce à la chaleur développée, les deux barres de fer de la plaque ,perforée,eamient entièrement:: disparu, tandis que, dans les quatre essais de la fodteede

Longwy, on a toujours retrouvé une partie au moins de de

1.626 lb. soit 756k,6; ce qui donne 685 kilogrammesidé-

ces fers, simplement empâtés au milieu du magma raffiné. Cette première opération .a donnée: .