Annales des Mines (1864, série 6, volume 5) [Image 240]

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SONDAGES EXÉCUTES EN 1863

DANS LA PROVINCE D'ALGER.

25 mètres suivants, composés de gypse dur, ont été creusés avec le trépan à chute libre de Kind, à raison de 2"',27 par journée de 24 heures de travail. Dans la deuxième période de travail, allant du 6 novem-

dage d'Ain Malakoff, on a trouvé à 15",5o de profondeur une couche de gypse de om,5o d'épaisseur sous laquelle viennent des alternances de graviers, de marnes et de sa-

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bre 1863 au Si décembre 1863, on a posé une deuxième colonne de tubes de om,27 dé diamètre qui descend à la profondeur de 96-,9o. Les bancs d'argile n° io, 12 et 15 ont rendu nécessaire l'introduction de cette deuxième co-

lonne ri, du reste, ne s'est pas faite sans difficulté. La roue d'engrenage s'est fendue une première fois, ce qui a motivé une suspension de travail de 4 jours. Une nouvelle rupture de cette roue a motivé une deuxième suspension de travaux. On a remplacé l'engrenage brisé de l'Oued Kourirech par l'engrenage de l'Oued Kaïder, et ce dernier a été remplacé par la grande roue en bois qui avait servi au sondage de Chabouniah. Il est résulté de là de nombreuses pertes de temps. Si l'on ne tient pas compte du temps nécessaire pour réparer les engrenages brisés, OD trouve que les 49", v.8 creusés dans la deuxième période de

travail ont exigé 59 jours de 94 heures de travail, ce qui fait un avancement moyen de 1"',23 par 24 heures, pose du tubes comprise.

L'eau se tient dans le trou de sonde à une profondeur qui a varié de 2"',7o à 21',45 sous le sol. Sa température était de 17° le 17 juin 1865, celle de l'air extérieur étant de 38°. Cette température était de 13° le 26 décembre 1865, celle de l'air extérieur étant de 8°. La température de l'eau dans un puits de service au milieu du camp était de /30 à la même date. Si l'on compare la coupe du sondage de l'Oued Kourirech avec celle du sondage d'Aïn Malakoff', on y trouve de trèsgrandes différences qu'il était impossible de prévoir. D'après la situation de ces deux sondages, on devait supposer qu'on trouverait à peu près la même succession des cou,-

ehes ; or c'est ce qui n'est pas arrivé. Ainsi, dans le son-

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bles. Ceux-ci ont une épaisse ur de 57°',5o et renferment la belle nappe jaillissante d'Aïn 'lalakoff. A l'Oued Kourireeh, le gypse a commencé à se montrer en couches régulières à la profondeur de 37-,1 7 et se continue presque sans interruption jusqu'au fond du trou de sonde. Il renferme seule-

ment intercalé un banc. d'argile brune ou verte de 9"',28 d'épaisseur. La petite couche de gypse d3 o"',5o d'épaisseur du sondage d'Aïn Malakoff paraît remplacée à l'Oued Kou-

rirech par une épaisse lentille de gypse qui a déjà atteint 37m,77 de puissance. Au-dessous de cette lentille, qui n'a pas encore été traversée dans son entier, on peut espérer trouver les couches de sables aquifères d'Aïn Malakoff.