Annales des Mines (1863, série 6, volume 4) [Image 185]

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FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE

DE VIALAS (LOZÈRE).

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veines h. 5 : de ce côté les schistes sont brisés dans l'angle obtus du croisement, et les brisures sont remplies de minerai. Cet exemple est le complément de celui que j'ai cité pour le Bosviel; pour ce dernier, le mur seul a été mis en exploration; le minerai forme des zones riches contre le mur du croiseur, tandis qu'au troisième croiseur on n'a encore

Chat et des Trois-Postes. Ces veines sont coupées très-nettement et rejetées de quelques mètres sur la gauche. Dans ce quartier les veines métallifères sont très-peu puissantes, à peine minéralisées, et ne contiennent que de la galène d'une teneur en argent peu élevée : il n'est donc pas éton-

exploré que le toit, et c'est également au toit de la veine h. 3 que se trouve le minerai argentifère. Le même fait se

veines h. 5 n'ont pas éprouvé de réouvertures donnant passage à de la galène très-argentifère. L'exploration des Combes a récemment atteint vers l'ouest

trouvera probablement au Bosviel quand on aura poussé les

travaux plus à l'est, au toit de la veine principale de ce filon.

Le croisement des Combes par le troisième croiseur a été observé en deux points, au premier étage et au niveau du percement N, et dans tous les deux au toit et au mur. Le minerai a passé sans discontinuité dans le croiseur, maiS sans présenter la même puissance et le même développement qu'au point dont je viens de parler. La zone minérale la plus riche paraît être celle du mur, et présenter les mêmes phénomènes de périodicité que celle du Bosviel le long des kasths Villemereux. Les travaux sont du reste encore trop

peu avancés pour que j'insiste davantage sur ce sujet. QUATRIÈME CROISEUR. - Ce filon, n'a pas la même im-

nant que le croiseur ne contienne pas de minerai. Les

le croisement par le filon dont je m'occupe maintenant mais les veines h. 5 et le croiseur sont dérangés par des failles nombreuses, par des glissements de terrains; on n'a pu faire l'étude du croisement. BOIS-DE-PETIT. - Le Bois-de-Petit, presque rigoureusement parallèle au Bosviel, éloigné de 200 mètres environ du troisième croiseur, a une grande importance et une continuité remarquable. Ses affleurements peuvent être suivis très-facilement depuis le granite, à l'est du village de Vialas,

jusque sur la montagne de r Espinas, au sud-ouest du grand filon du Sud. Dans les travaux souterrains on l'a exploré sur plus de ioo mètres de longueur, au premier étage, de la galerie de l'Espérance jusqu'auprès des Combes.

portance que les deux précédents : il est beaucoup moins puissant et ne contient pas de minerai, au moins dans les parties qu'on a explorées jusqu'à présent. Il est à environ loo mètres à l'ouest du troisième croiseur; sa direction est à peu près h. 3; il plonge vers le sud-est sur un angle de 70 à 750; sa puissance est de om,25 à o"',3o; il est rempli

neux. Dans les schistes, sur les deux rives du Luech, la puissance est un peu plus grande et l'affleurement un peu mieux marqué, surtout au sud du grand filon du Nord, le-

par du quartz un peu ferrugineux et par des schistes

quel est nettement coupé, mais n'est rejeté que de quelques

broyés. L'affleurement de ce croiseur est peu marqué, et ne peut

décimètres. Sur le versant occidental de la montagne du

être reconnu qu'en un très-petit nombre de points. Dans les travaux souterrains on n'a fait l'exploration du croiseur

bert, et sur la montagne du même nom, le Bois-de-Petit

qu'au premier étage, à l'ouest du percement du Colombert,

et l'on n'a pu étudier que les croisements des veines du

L'affleurement dans le granite montre seulement une série de fissures, ou de veinules, dont la puissance est inférieure à 0m,o5, et qui sont remplies par du quartz ferrugi-

Bosviel, et surtout devant l'entrée du percement du. Colom-

est parfaitement marqué; son affleurement est quartzeux et plus ferrugineux que celui du Bosviel, bien qu'il présente à peu près les mêmes caractères.