Annales des Mines (1862, série 6, volume 2) [Image 244]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

LABORATOIIIE DE SAINT-ÉTIENNE (LME). 410 Les minerais, amenés de la mine au fond de la vallée par un couloir en bois de 1.800 mètres, qui rachète une différence de niveau de l'une à l'autre de 6 à 700 mètres environ, sont uniformément broyés au bocard. Les sables sont lavés au caisson allemand, et les broyées, plus

fines, aux tables dormantes. On obtient ainsi trois sortes de schlich: schlich de caisson (n° 1), schlich de table (n° 2) , schlich de sable pyriteux (n° 3). Ces trois sortes de produits ont respectivement donné à l'essai Teneur en argent du quintal Teneur en plomb.

N° N° N° 2°

70 p. 100 2 3

65 52

411

GEILLE A ÉTAGES DE M. LANGEN.

NOTE SUR LA GRILLE A ÉTAGES DE M. LANGEN (1.

Par M.

FfIRN.

de plomb. 50 60 55

grammes.

Mattes et scories du traitement au four à reverbère du minerai de plomb de Sainte-Foy-l'Argenlière (Rhône).

Ces produits métallurgiques provenaient de l'essai de traiteitient par voie de précipitation par le fer du minerai dont les teneurs en plomb et argent figurent au compte rendu de M. Desbief. M. Soulary, directeur de l'exploitation de Sainte-Foy-l'Argentière, nous les avait remis, dans une visite que M. Desbief et moi fîmes à son établissement en mai dernier. En fondant, par la méthode dite viennoise, un minerai en apparence presque pur, il ne parvenait à retirer que des quantités de plomb à peine égales à la moitié du rendement en petit. Les 'nattes, assez abondantes, se séparaient mal des scories. Pensant que cela pouvait tenir à la présence du sulfate de zinc qui paraît assez fréquent dans le minerai j'avais entrepris des recherches qualitatives et quantatives à ce sujet, mais je n'ai pu les terminer encore.

d', cl', c1s (PL V, fig. 13 et o4) sont des plaques en fonte d'environ Orn,025 d'épaisseur au bout desquelles commencent les grilles coudées e'e, ff, g'g horizontales en e', f g' et inclinées en q, f, g. Ces grilles sont formées de petits barreaux de om,o5 environ d'épaisseur qui reposent par leurs

extrémités sur les traverses en fonte b et y et qui sont faciles à enlever et à remettre en cas de besoin. Ainsi que l'indique la fig. 13, la houille jetée par le chauffeur sur les plaques d', d', d', est poussée à fond à l'aide d'un ringard, de manière à couvrir en totalité le plan incliné que constitue l'ensemble des barreaux et la partie horizontale de

chaque étage, et à fermer l'ouverture existant entre les extrémités y et les grilles horizontales e', f et g'. L'air est ainsi forcé dg passer çgtre les intervalles qui séparent les barreaux. Les plaques d', d', c13 et les traverses b et y sont portées par des joues latérales en fonte a (fig. s 4). Dans la pièce C se trouvent deux lucarnes 1, 1, munies de couvercles qui permettent au chauffeur de voir l'état du feu. A mesure que la houille se réduit en scories, celles-ci descendent et se rassemblent dans le sac z c1 c à barreaux -

() Cette grille a déjà été décrite dans le Polytechnisches Journal de 1860 , et dans l'Organ fzir die Fortschritte des Eisenbahnwesens de 1861-

(Note de la rédaction.)