Annales des Mines (1862, série 6, volume 2) [Image 108]

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PUDDLEUR MÉCANIQUE.

PUDDLEUR MÉCANIQUE.

sentent chacune un cran correspondant aux detiX petits tourillons que porte le cureiir h. Cette bielle est portée par un fil de fer à l'extrémité d'un balancier suspendit à la charpente ; de l'autre extrémité du balancier petid une chaînette qu'il suffit de tirer pour débrayer. Quant à l'antre bielle T qui transmet le mouvement à la coulisse direCtrice, on la débraye sans arrêter en là soulevant hors du goujoil

qui l'articule à la coulisse

elle reste alors librement

Suspendue à une chaînette et continue dans le vide son mouvement de va-et-vient. Il importe que les matières à demi solides que eentient le four à puddler soient à chaque coup de crochet repoussées vers le centre du four. Le four à puddler contient én effet, au commencement de l'opération, des fragment S de fonte à demi fondus ; c'est dans la région centrale du four que la température est la plus élevée et que leur fusion se fera le mieux. Un peu plus tard, des grumeaux de fer nagent dans

la scorie et tendent à s'agglomérer. Il faut que l'outil lés écarte de la porte de travail, afin qu'ils ne soient pas en-

suspendus les balanciers et qui reçoivent leur mouvement des cames X par l'intermédiaire des tringles Y. L'action combinée des deux bielles et celle de la camé et du ressort, reproduit avec une remarquable exactitude les mouvements que les bras du puddleur impriment aux outils dans le four. Cette combinaison permet de faire intervenir la machine, non plus seulement pendant la période de brassage, mais aussi pendant que la fonte monte et que le fer prend nature. Puddleur-mécanique desservant un grand four à portes multiples. - Les dispositions que nous venons d'esquisser peuvent s'appliquer, avec de légères modifications, à des fours de dimensions plus considérables, percés d'ouvertures multiples. Il suffira de placer à autant de points qu'on le voudra, sur l'arbre moteur, des excentriques qui commanderont des balanciers articulés à des ringards, opérant dans les différentes régions du four. Les mouvements des divers outils étant une fois coordonnés entre eux, de façon

qu'ils exécutent le brassage sans jamais se rencontrer, l'ouvrier pourra arrêter et activer chacun d'eux à son gré,

traînés par la scorie qui s'écoule et qu'ils ne, soient pas oxydés par le courant d'air aspiré par la porte. Pour réali-

soit pour le remplacer quand il sera trop échauffé, soit pour prendre sa place et parfaire le travail de la machine.

ser cette nouvelle condition, on donne au point V de suspension du balancier un mouvement saccadé produit par la came X (fig. 4, 9 et mo, Pl. VI) et le ressort p agissant en

Résumé. - Le prix d'un puddleur- mécanique simple (fig. 1 à 5, Pl. V) ne dépasse pas 35o francs ; celui d'un appareil double (fig. i à 5, Pl. VI) n'est pas plus élevé. L'emploi du puddleur-mécanique, en supprimant en grande partie le travail de l'ouvrier, diminue les frais de

sens contraire de la came. La poignée du ringard décrit alors une courbe telle que abc (fig. 5). L'autre extrémité est soulevée au-dessus de la sole pendant le mouvement de retour de l'outil vers la porte et effleure là surfacé du bain. Arrivé, en ce point, le ressort agissant brusquement, le Chichet plonge dans le bain métallique jusque sur la sole et glisse en tepotiSSant Vers le millet' du four les matières non liquides qui sont sur sOn passage.

Les fig. 4 à i i, Pl. VI, indiquent deux dispositions que l'on peut donner aux cames calées surl'arbre commandeur. Les fig. 5 et 6 représentent les leviers VV auxquels dont

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main-d'oeuvre et rend l'état du pudffleur moins pénible. L'application ,d'une force illimitée au puddlage permet d'augmenter les dimensions des fours, d'améliorer la qualité des produits et de réduire la consommation de combustible. Enfin, les dispositions des diverses machines que nous avons décrites permettent à l'ouvrier de travailler, comme