Annales des Mines (1861, série 5, volume 20) [Image 238]

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REvue r.! GÉotx*il

environs de BriSte in (i ), qui a publié une carte géologique des de grun, développées. D'abord, les variétés ion où elles sont bien le schalstein etle mandelstein, stem n qui sont schisteuses, comme

présentent généralement une grande ressemblance pétrograimméphique avec les roches sédimentaires qui les touchent grain et le même mode de diatement; elles ont le même nombre de sion et de schistosité; en un mot, dans un grand insensible à ces roches. En points, elles montrent un passage porphyrique est que le grunstein outre, il importe d'observer toujciurs enveloppé par le grunstein schisteux qui ménage son .d'ailleurs passage aux roches sédimentaires. Le grunstein suit de

il sépare le schiste les contours des roches sédimentaires Stringôcéphales; cependant à Steinberg la Lenne du calcaire à il est à la limite du calcaire à Stringocéphales et chi Flinz. End'action sur le relief et sur la fin il paraît avoir exercé peu formation des montagnes,

L'origine du schalstein a été très-controversée. D'après

M.Beyr c h, le schalstein du Nassau serait métamorphique et, de même que le minerai de fer qui lui est associé, il résulterait de l'action du porphyre labradorique sur les roches sédimentaires. Fia u ss in an n pensait aussi que, dans le Harz, le schalstein avait été produit par un dégagement de gaz ayant métamorphosé les roches sédimentaires au moment où le grun. stein avait lui-même redressé la grauwake. Les frères Sand-

berger considèrent, avec MM. NI urchison et Sedgwick, le grunstein comme le produit d'éruptions sous-marines qui étaient contemporaines du terrain devonien ; les cellules ré-

sulteraient alors du dégagement des gaz et leur remplissage par de la chaux carbonatée serait attribué à une décomposition du phorphyre, labradorique. M. G. Bis ch of n'admet aucune origine' éruptive pour le porphyre labradorique ou pour le grunstein stratifié; il pense qu'ils se sont déposés lentement au fond de

la mer, comme les autres roches sédimentaires, et que le groupement de ces sédiments en une niasse cristalline a eu lieu, soit au moment de leur dépôt, soit par suite (l'un métamorphisme postérieur. M. Stein remarque cependant que le grunstein porphyrique offre tous les caractères des roches éruptives, et, en particulier, il est prismatique comme le ba-

POUR L'ANNÉE 1860.

441 salte. C'est ce qui s'observe très-bien près de Messinghausen, où un sphéroïde ayant plus de 15 mètres de diamètre présente des colonnes qui rayonnent vers son centre. On admet géné-

ralement que le grunstein porphyrique a fait éruption pendant le terrain devonien ; quant au schalstein et au mandelstein,

M. Stein pense qu'ils résulteraient de l'action du porphyre sur les roches sédimentaires. La théorie du métamorphisme explique de la manière la plus satisfaisante l'origine de ces roches bizarres; nous remarquerons seulement qu'elles peuvent se former par le métamorphisme général et indépen-

damment de toute action de contact; c'est ce qui paraît résulter de l'étude des spilites dans diverses localités et notamment dans le pays de Nassau ( i).

C. W. liultmark (2) a analysé la serpentine de Sala en Serpentine. Suède ainsi que le chrysotil qui y forme des veines. Ses résulM. Del ess e pour la serpentine des Vosges, et ils montrent que le chrysotil est une serpentine fibreuse. (Annales des mines, 185o, XVIII, 528).

M. llochstetter (3) a signalé dans les montagnes Dun (Nouvelle-Zélande) une serpentine qui présente un filon ou plu-

NouvelleZelande.

tôt une couche ayant plusieurs milles de puissance et qui se laisse suivre en ligne droite, dans la direction nord-est, sur une

longueur de 8. milles, Cette serpentine est parallèle aux schistes dans lesquels elle est intercalée. Indépendamment du fer chromé, elle contient quelquefois du cuivre natif, du cuivre oxydulé, ainsi que de la pyrite de cuivre. M. W. P. Jerwis (4) a étudié la serpentine sans diallage de la Toscane qui est désignée sous le nom de Gabbro cercle. Elle est quelquefois accompagnée de stéatite blanche. Quand elle se décompose, elle donne une sorte d'argile stéatiteuse. Elle doit sa couleur à du fer, à du manganèse et à du chrome qui s'élève même jusqu'à la proportion de 2 p. ioo. Près de son contact avec le schiste rouge métamorphosé ou avec le Gabbro rosse, la serpentine est généralement accompagnée de minerais de cuivre. Plusieurs mitieraux se sont déDe le os e. Éludes sur le métamorphisme des roches, et cs. Jahresb. von H. Kopp tend II. Will, 1859, N. Jahr. rosa Leonh., 1860, 480.

1860; XII t) Zeitschri ft der deutschen geologischen Gesellschaft,

Sala.

tats sont d'accord avec ceux obtenus précédemment par

Geolog. Society, XVI,

480.

800.

186/,

in-4; 65

Toscane.