Annales des Mines (1861, série 5, volume 20) [Image 140]

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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

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traits des livres d'un magasin tenu dans l'un des établissements les plus importants du Lanarkshire, et qui livre toutes ces denrées aux ouvriers, en

concurrence avec les marchands ordinaires. Les propriétaires de

cet établissement ont cherché dans cette combinaison. adop-

tée d'ailleurs dans plusieurs autres districts du Boyaunm-Uni, un moyen do modérer et de ré.

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duit définitif donnant lieu à une supputation de produit net (1). Les conditions d'exploitation de la houille étant demeurées jusqu'ici assez constantes, les seules différences qu'on observe entre les prix des diverses époques

Ces renseignements sont ex-

I)

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EN ANGLETERRE.

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Le coût de la vie matérielle se serait donc accru de serait 28 p. ioo de 1852 à 1859, c'est- à-dire qu'il se élevé plus rapidement que le taux des salaires, et qu'en moins recevant aujourd'hui 5 sh. 5 d. les ouvriers sont aisés qu'avec 2 sh. 7 d. en 1852. L'influence du coût de la vie matérielle devient encore bien plus prédominante par les temps de disette, si nous en jugeons par ce qui se passe en ce moment (octobre et novembre 1860) : sons la seule influence de la mauvaise récolte de cette année, la production étant entre les assez languissante, les prix de fontes oscillant shillings, les fondeurs limites très-basses de 50 à 52 de 5 sh. 5 d. ont relevé les gages des ouvriers de mines à 4 sh. 3d. et 4 sh. 6d. Rappelons d'abord que, II. Prix de la houille. dans tout ce qui va suivre, quand nous parlons de prix

des matières premières , il s'agit de prix de revient. ayant Les établissements de hauts fourneaux écossais, béleurs houillères et mines de fer, ne prélèvent aucun néfice sur les matières brutes, la vente seule du pro-

tiennent exclusivement aux variations du taux des salaires.

En 1828 et 1835; les auteurs du Voyage métallurgique rapportent les prix de 4 sh. 6 d. à 5 shillings par tonne de grosse houille de haut fourneau, et i sh. 8 d. la tonne de menu; le prix de la journée ouvrière était de 3 à 4 shillings. En 1845, Mi' Eckman , dans un mémoire publié par le Yern-Kontorets-A.nnaler de Suède (i 848), fixe le prix

de la bouille à 5 sh. 4 d. ; il ajoute, sans donner de chiffre précis, que le taux de la main-d'oeuvre était alors très-bas en Écosse.

En 1854, M. R. Hunt, dans sa statistique industrielle de la Grande-Bretagne , porte le prix de la tonne de grosse houille à 6 shillings et le menu à 2 shillings; mais alors les prix de la journée ouvrière avaient atteint leur maximum (5 shillings).

Enfin voici le prix de revient moyen d'une année, dans une des exploitations du Lanarkshire les plus favorablement situées : la couche exploitée a de 5 à 5 pieds (om,90 à 1'1,52) de puissance ; elle donne 75 p. ioo de gros et 25 p. ioo de menu. (i) Voici dans quelles conditions les mines, qui exploitent et vendent exclusivement la houille, la livrent au commerce (les

prix de revient étant à très-peu près égaux à ceux que nous donnons pour les fonderies) : Grosse houille de Wishaw,, 6 sh. 9 d. à 75 sh. ; coke fait avec le menu coliant de Kilsyth, 18 à 19 sh. la tonne de 1015 kil., rendue à. Glasgow. On estime que défalcation faite des frais de transport, les houillères gagnent au rnaximun t sh. i/a (1',89) par 1015 kik