Annales des Mines (1861, série 5, volume 19) [Image 114]

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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

198

2^ Expériences faites à Toulon. EAU

vaporisée pa r kilo g.

ORIGINE DES HOUILLES.

de bouille.

11)9

EN ANGLETERRE.

CHAPITRE V.

MINERAIS DE FER.

GENDRES

et

MAGIIEFER.

D'après les documents du Geological Survey, le poids

escarbilles.

des minerais passés aux hauts-fourneaux anglais a Houilles grasses d courte flamme. Cardiff (mélange de plusieurs mines). . Roche la Molière, couche duSaignat(Loire). Agglomérés de l'usine Marsais à Givors Grand-Combe, couche Abylon. .

.

varié, dans ces dernières années, de 8 à 10 millions de

p. too

kllog. 9,95

p. loo

8,99 à 10,57

8,57 à 12,33

0,67 à 0,79

(a) (b)

10,50

12,60

0,33

(4)

3,49

12.16

1,44

(é)

9,25

11,33

9,18

11,18

0,18 0,26

7,85

7,27

0,005

7,90 7,00 7,00

8,95

0,01

4,00 4,00

9,08 8,55 7,29

11,08

0,00 0,60 0,40 0,66 0,00

0,12

8,58

tonnes, donnant 5.5oo.000 à 5.65o. 000 tonnes de fonte. En 1854, d'après M. Trurane , on aurait même fondu 12.346.000 tonnes. Mais ce chiffre est évidemment exagéré et nullement en rapport avec la fonte produite. Les chiffres suivants, publiés par le Geological Survey, nous paraissent plus exacts :

Houilles grasses maréchales, Quartier Gaillard (Loire), 3me couche, puits

de la Loire Houilles à longue flamme, sèches ou peu grasses. Newcastle (mélange de plusieurs mines) Sunderland. Liverpool (Lancashire) Glasgow (Ecosse)

Couche des Littes à Montrambert Lignite du Rocherbleu

} (e)

tonnes.

13,33 9,38

En 1857. En 1858.

1

t (f) j

(g) (0)

Nous devons ajouter cependant que ce dernier chiffre

semble un peu faible, lorsqu'on le compare au poids de la fonte, qui, pour cette même année, est estimé à

(i)

i I

5.456.o64 tonnes.

nouvellement réparée et privée de toute incrusta(a) En opérant dans une chaudière tion, on a même vaporisé 1t15 d'eau. net(b) Résultats extrêmes de divers essais. En opérant dans la chaudière fraîchement Saignai toyée, on a même vaporisé 1j',33 avec le pérat et 10',80 avec le grelat.- Ainsi le serait même supérieur au Cardiff. des (c) Pouvoir calorifique fort élevé. Se rarnolissent entre 60 et 100° et dégagent alors essences qui attaquent les yeux des chauffeurs. (d) Charbon très-friable, brûle difficilement. (e) Brûle facilement, colle et forme croûte, ce qui exige des ringardages; équivaut atu bons charbons anglais. (f) Charbon sec à longue flamme, dur et terne ; s'enflamme facilement. (g) Charbon sec, dur, terne, de qualité médiocre. (h) Charbons secs qui ressemblent aux lignites. (i) Houilles grasses à longue flamme, dures, inférieures aux charbons gras maréchales et à courte flamme, mais supérieures aux charbons secs anglais. Li(j) Le lignite des Bouches-du-Rhône équivaut donc aux houilles de Glasgow et do verpool.

.--

9.575.281 8.040.959

-

Il est vrai qu'aux 8.040.959 tonnes, il faut ajouter les minerais venant de l'étranger (de l'Espagne surtout), dont le poids est d'environ 5o. 000 tonnes. De plus, il importe de remarquer que dans plusieurs districts les scories de forge retournent sans cesse in-

tégralement au haut-fourneau, et qu'ainsi une partie notable du fer des minerais sert plus d'une fois dans la même année à la fabrication de la fonte. L'industrie des fers s'est développée plus rapidement

en Angleterre depuis vingt-cinq ans que celle des houilles.

Taudis que sa production en combustible minéral a

Production de l'Angleterre en minerais de fer.

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