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PRÉPARATION MÉCANIQUE
DU MINERAI D'ÉTAIN DANS LE CORNWALL.
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Drakewalls en 1855.
Le minerai d'étain se présente à Drakewalls dans des conditions tout à fait anormales pour le Cornwall, tant
par la grosseur des grains d'étain que par l'abondance du wolfram ; la gangue est surtout composée de schiste et de quartz, et chargée de pyrite de fer et de mispickel.
Après un triage dès la bouche du puits, un cassage au marteau suivi d'un second triage, qui enlève la plus grande partie du wolfram, le minerai est conduit, non pas à des bocards , mais bien à des cylindres broyeurs (crushers) ; il est enrichi sur des canaux-tyes, des tamis à bras et des cribles à secousses. Ces opérations rapprochent beaucoup la préparation de celle des minerais de cuivre ; malgré son intérêt, l'exposé de cette méthode serait déplacé ici. Une très-faible partie des roughs produits va à- un petit bocard , dont les sables subissent le traitement ordinaire des minerais d'étain. C'est à Drakewalls qu'on a appliqué le procédé de M. Oxland pour la séparation du wolfram de l'étain, par une attaque au carbonate de soude. J'insisterai sur ce point seulement.
Les tin witts sont grillés avec soin comme sur les autres ateliers ; en 1855, pour une production mensuelle de !a5 tonnes black tin, on ne retirait pas moins de 14 à 15 tonnes d'acide arsénieux par mois, dans les canaux des fumées ; le minerai grillé est lavé comme à l'ordinaire; c'est à peine si de divers points de l'atelier on obtient 5 tonnes de black tin prêt pour la vente ; le reste est un black tin chargé en moyenne d'environ 5 p. 100 de wolfram, dont il s'agit de le purifier.
L'opération se fait dans un four à réverbère à sole
Procédé Oxlund pour la séparation du wolfram.