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ET 1,E No4i1t DE L'ANDALoVS1E.
VOYAGE DANS LA SIERRA-MoRENA
sur un terrain qui n'a cependant pas moins de
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à 3o kilomètres de longueur, je ne puis m'empêcher de
Depuis l'époque où M. Le Play décrivait ces terrains, personne, que je sache, n'a reparlé de ces calcaires.
remarquer que la réputation de richesse qu'on lui a faite est au moins intempestive. On n'a jusqu'ici ren-
Appartiennent-ils à la période carbonifère comme ceux cl'Espiel et Belmez? C'est une question qui offrirait un
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contré que des renflements de houille, très-pure, il est
vrai, mais sur d'assez faibles étendues, comme aux mines dites Terrible et Santa-Eliza. Les exploitations, à peine entamées sur d'autres points, n'ont touché que des épaisseurs beaucoup plus réduites et des qualités souvent très-inférieures. Les indices sont très-nom-
breux, mais les faits précédents, rapprochés de certains caractères superficiels, doivent plutôt faire craindre une allure par amas ou lentilles plutôt qu'espérer la con-
tinuité sur laquelle semblent compter les nombreux compétiteurs aux concessions de ce bassin. Revenant aux caractères géologiques de cette formation houillère, nous la voyons donc former le terme supérieur des étages paléozoïques du Guadiato ou de la région centrale de la Sierra-Morena. Elle s'étend depuis Fuenle-Ovejuna, à. l'ouest, jusqu'à Novafria et Villaharia , à l'est. Les calcaires carbonifères qui forment, entre Espiel et Belmez, plusieurs pics considérables, n'ont été jus-
qu'ici signalés nulle part en dehors de cette région. M. le Play a, le premier, je crois, indiqué une chaîne calcaire entre Llerena et Guadalcanal (1), à laquelle serait subordonné un petit lambeau houiller, celui d' Alunis. Ces calcaires sont, d'après le même auteur, en stratification concordante avec les schistes phyllades du terrain de transition. Ils sont assez souvent parsemés d'amas ou de veines de minerais métalliques. .
(T) Itinéraire d'un voyage en Espagne ;
pales des mines).
par M. Le Play (An-
grand intérêt : en cas d'affirmative, il en résulterait que le dernier terme des étages paléozoïques est beaucoup mieux représenté dans la Sierra-Morena ("don ne le supposait jusqu'ici. Je n'ai pas vu les calcaires de Llerena et Guadalcanal ; mais j'ai observé des calcaires analogues à ceux décrits par M. Le Play, métallifères aussi, entre Cazalla et Cala; j'ai enfin rencontré entre Cala, Aracena et Arroyo-Nolino , dans la partie nord de la province de Huelva (voyez la carte de la province de Huelva jointe à ces notes) , j'ai, dis-je, rencontré des étendues assez considérables recouvertes d'un cal-
caire compacte, veinule de carbonate de chaux cristallin, en couches qui ne m'ont pas toujours' paru en stratification parfaitement concordante avec les schistes anciens qu'ils surmontent. Ces calcaires sont aussi fréquemment métallifères : à Arroyo-Molino, par exemple, on y voit de nombreux amas ou veinules de cuivres carbonatés ou sulfurés. Le temps m'a manqué pour suivre ces calcaires, soit vers le nord, entre Cala et Llerena, soit vers le S.-0., en dessous d'Aracena, dans la province de Huelva, où cette bande paraît se continuer encore. J'ai cherché souvent des fossiles sans être assez heureux pour en trouver dans ces assises. Quoi qu'il en soit de la nature et de l'âge de ces calcaires, on peut résumer ainsi qu'il suit la composition géologique du muer centra de la Sierra-Morena Dans la partie haute, le terrain silurien inférieur y sert de base à quelques lambeaux de terrains dévoniens et carbonifères ; il se continue d'ailleurs dans l'Estra:
madure, à l'ouest, et jusqu'à la G'arolina et Alcaraz,