Annales des Mines (1856, série 5, volume 9) [Image 91]

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ÉPURATION DE LA HOUILLE.

ÉPURATION DE LA HOUILLE.

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fourni à l'arbre coudé par une disposition de pignon d'angle en fonte engrenant avec une roue d'angle à alluchons , calée sur l'arbre supérieur des bacs. Tout cet agencement doit être fait avec soin et établi solidement pour résister à l'effet des secousses du classificateur résultant de l'inertie à vaincre pour imprimer

une puissance étonnante qui serait à peine remplacée par l'emploi de cinq à six tambours rotatifs dont chacun occuperait un espace beaucoup plus considérable que

un mouvement rapide alternatif à un corps d'un certain poids. L'effet de ces ébranlements a été très-amoindri par la disposition suivante;

numéro de classement. Ce rapport est très-variable en raison de la friabilité plus ou moins grande des charbons. On peut fournir à chaque bac un numéro diffé-

La tête du classificateur, au point d'attache de la bielle, est mobile dans une douille et guidée au moyen d'une tige placée dans le prolongement ; deux plaques en caoutchouc fixées en dedans et en dehors de la cloison de tête reçoivent les secousses et en amortissent l'effet sans nuire à la puissance de classement. L'amplitude du mouvement, de va-et-vient imprimé au classificateur doit être dans une certaine corrélation

avec la vitesse ou le n'ombre de secousses dans un temps donné. La pente détermine la durée du séjour des matières sur le classificateur. L'expérience a in-. çliqué qu'avec une course de 9 à ro centimètres, une vitesse de 16o à 17o coups par minute et une pente de io p. ioo , on était dans de bonnes conditions de travail qui permettaient le classement de 15 à 18 tonnes

notre classificateur.

Le diamètre des trous des plaques perforées déter-

mine le rapport des quantités fournies par chaque

rent, ce qui nécessite trois plaques perforées, et en supposant que le plus gros numéro soit envoyé aux broyeurs ; dans le cas contraire, deux plaques suffisent pour avoir trois divisions. Le plus souvent on peut se contenter de fournir le numéro supérieur au premier bac et de diviser le numéro inférieur, comprenant la poussière, en deux parties égales pour les deux autres bacs. On a ainsi au bac n° 1 un charbon spécial qui peut recevoir utilement d'autres destinations que la carbonisation, et, dans les bacs n" 2 et 5. le charbon fin qui se trouve à un état très-convenable pour bien subir l'opération ultérieure de la séparation par ordre de pesanteur spécifique. Avec des charbons durs et lorsqu'on a un bon emploi du numéro supérieur, on peut établir la division inverse.

par heure avec une grande perfection et aux dimen-

4(111-lettons le, cas oà le premier numéro de division

sions du classificateur indiquées aux plans. La puissance d'action de classement se modifie trèsrapidement avec de faibles différences relatives dans la vitesse : ainsi en supposant la même amplitude de

n'est pas renvoyé aux broyeurs et se trouve fourni au

course et une vitesse de 100 coups par minute, les matières ne sont pas déplacées sur les plaques; elles se balancent en suivant le mouvement du classificateur, l'effet est nul; à 17o coups, le déplacement est extrêmement rapide et l'action de classement atteint

bac n° 1, tandis que les bacs n" 2 et 3 reçoivent le reste formant un seul et même numéro comprenant la poussière ; il ne faudra alors qu'une seule plaque perforée, et le rapport des quantités produites par cette division devra être comme j est à 2 pour que chaque bac reçoive une quantité égale, c'est-à-dire que le numéro fin, destiné aux bacs 2 et 5, devra former le double

du numéro supérieur destiné au bac i. Si les cylindres