Annales des Mines (1855, série 5, volume 8) [Image 196]

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COMPTEUR APPLICABLE

AUX MACHINES D'EXTRACTION.

veut contrôler le travail, nombre de tours qui dépend essentiellement de la profondeur du gisement exploité. Cette vis, terminée à ses deux extrémités par une partie non filetée et présentant une section quarrée , tourne sur deux paliers fixes GG faisant partie d'un petit bâti en fonte HHH auquel sont fixées les diffé-

pour commander une autre petite roue dentée P', de façon à lui faire parcourir le chemin correspondant à l'intervalle de deux dents consécutives à chaque tour complet de ce pignon P. A l'extrémité des arbres des roues dentées P et P' se trouvent fixées des aiguilles aa,

rentes pièces du mécanisme: Elle fait marcher un écrou E portant un annexe A dans lequel glisse une tige cylindrique C qui lui sert de guide. A cet

placés à l'extérieur de la boîte renfermant le méca-

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qui indiquent la marche de l'appareil sur deux cadrans nisme.

il est terminé à sa partie inférieure par une dent D

D'après la description sommaire qui précède, l'application et le fonctionnement de ce compteur se comprennent sans difficulté. Il suffit pour l'installer sur une machine d'exploitation de choisir un des arbres mis en mouvement par cette.machine , et l'on prendra de préférence l'arbre du tambour ou des bobines, de percer

mobile autour d'une charnière e. Lorsque l'écrou se meut dans le sens indiqué par la flèche if, cette dent engrène avec un pignon P et lui fait parcourir le chemin correspondant à l'espacement de deux dents consécutives. Dans le sens inverse du mou-

dans l'axe de cet arbre un trou quarré de 5 à 6 centimètres de profondeur destiné à recevoir l'une des extrémités de la vis du compteur, de disposer enfin à hauteur convenable une planchette sur laquelle on fixera le compteur, après avoir introduit l'extrémité

vement de l'écrou, elle est relevée par les dents du

quarrée de la vis dans le trou percé à cet effet au centre de l'arbre en mouvement. Le compteur sera alors'fixé à demeure au moyen d'un cadenas dont le contre-maître aura seul la clef. Pour le régler, il suffira, au moyen des vis de ser-

annexe sont fixés deux poinçons pp, symétriquement. placés de chaque côté de son plan méridien, dont la longueur peut varier au moyen des vis de serrage yr et qui suivent le mouvement de va-et-vient de l'écrou ;

.pignon retenu alors par un encliquetage ee.

Sur l'arbre du pignon sont calés deux petits tambours u, symétriquement placés par rapport au plan

méridien de l'appareil, à la même distance que les poinçons pp, sur lesquels s'enroulent deux bandes de papier fort, ou mieux de toile gommée bb guidées par les rouleaux conducteurs rr', r1, 1'1, et se déroulant des tambours récepteurs TT, que maintiennent les freins FF, de manière à donner une tension constante aux bandes de papier. Ces bandes ainsi tendues et placées en regard des deux poinçons sont percées de trous successifs lorsque l'écrou- arrive de chaque côté de la vis à l'extrémité de sa course. Le pignon P porte une dent I convenablement placée

rage, de disposer la longueur des poinçons de telle sorte qu'ils percent le papier avant d'atteindre l'extrémité de leur course correspondant au moment -où cha-

cune des tonnes arrive au jour. Dans les mines, l'extraction se faisant à plusieurs niveaux différents d'un même puits, il est bon de n'être pas obligé de régler à chaque changement de niveau la longueur des poinçons; aussi les fixera-t-on à la longueur nécessaire pour que le papier se trouve percé lorsque le tambour fait le plus petit nombre de tours.