Annales des Mines (1855, série 5, volume 8) [Image 69]

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EXPÉRIENCES SUR LE FOYER FUMIVORE

DE M. DUMÉRY.

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On a fait varier, dans les deux foyers, la quantité de combustible brûlée dans un temps donné, depuis

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Go kilogrammes environ par heure, qui suffisaient à la production de vapeur nécessaire à la machine motrice des ateliers, jusqu'à la limite supérieure d'activité' qui n'a pu être dépassée dans chacun des foyers. Chaque chaudière était pourvue d'un tube avec robinet, par lequel on laissait s'écouler dans l'atmosphère l'excès de vapeur que la machine ne pouvait pas recevoir.

Les pompes alimentaires puisaient l'eau dans une bâche exactement jaugée, et que l'on remplissait de nouveau, chaque fois qu'elle était vidée jusqu'à une marque déterminée. On a considéré comme quantité d'eau vaporisée tonte celle qui a été versée dans la bâche , et qui, sauf les pertes par des fuites restées inaperçues, a dû passer dans les chaudières.

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Le combustible employé était de la houille de Sarrebruck contenant une forte proportion de cendres (de 14 à 20 p. oo). On a généralement brûlé du tout-venant, et dans quelques expériences seulement, de la gaillette dégagée de menu. On a brûlé, dans deux essais comparatifs qui n'ont duré que trois heures chacun, de la gaillette anglaise du bassin de Newcastle. Elle a produit une quantité de

vapeur presque double de celle qui correspond à la houille de Sarrebruck.

Dans aucun cas le foyer Duméry n'a donné la É

moindre fumée. Le foyer ordinaire, au contraire, en a toujours produit ; elle était d'autant plus abondante et épaisse que la combustion y était poussée avec plus d'activité. La supériorité du foyer de M. Duméry sur les grilles ordinaires sous le rapport de l'économie du combus-