Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 276]

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MINES D'ANTHRACITE

La galerie n° 5 est ouverte à 5oo mètres environ au sud des quatre précédentes qui sont toutes, à 5o mètres près, dans le plan méridien. Si l'on se rappelle que les axes des replis sont relevés vers le sud de 6° environ (Io centimètres par mètre), on en conclura que cette galerie doit rencontrer les couches dans des régions analogues aux régions déjà explorées par les galeries n° 5 et n° 4 (nous nommerons régions analogues ou d'une façon plus précise points analogues, les peints qui, dans une couche donnée, sont situés sur une même ligne droite parallèle aux axes de plissement de la couche). Et en effet , cette galerie a coupé : un lambeau de la couche Henriette, avec pendage direct (0. 8° N.);

ce lambeau n'existe qu'a leo ou 150 mètres au nord de l'entrée de la galerie ; plus près de cette entrée, il a été détruit par les dénudations du sol ; 2° la couche du Bois de Bataille avec pendage direct. C'est en partant de cette couche, au moyen d'une traverse dirigée

de l'est à l'ouest, c'est-à-dire en sens inverse de la galerie principale, que l'on a rejoint le lambeau de la couche Henriette dont il vient d'être question ; 5° à 2 0 mètres de la couche du Bois de Bataille, on a traversé la petite couche (n° 5) avec pendage direct ; puis,

14o mètres plus loin, on a encore traversé la même petite couche, avec pendage inverse ; 4° enfin, derrière cette petite couche et à 2 0 mètres de distance, on a recoupé de nouveau la couche du Bois de Bataille avec

pendage inverse. On marche maintenant vers une autre région de la même couche, région qu'on est certain d'atteindre prochainement et dans laquelle la couche offrira un pendage direct. Les galeries d'allongement de cet étage présentent un développement total d'environ 1.5oo mètres au niveau de l'entrée; elles sont exclusivement pratiquées

DU BASSIN mi DRAC.

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dans la couche lienriette et dans le repli de la Cenelle du Bois de Bataille le plus Voisin du jOilt%

La galerie n° 6 est à 15 eu 20 mètres au sud de là

Étage n" 6.

précédente ; elle est destinée à atteindre les mêmes

replis, mais à un niveau plus bas ; déjà elle a recoupé i° la couche Henriette à 8o mètres du jour ; 2°là édtiche du Bois de Bataille à 16o mètres du jour ; 3 là petite

couche re 5 à 200 mètres du jour; ces trois couches ont offert le iiiêitie pendage vers l'ouest. Il reste à traverser les deux dernières couches, une première feiS avec des pendages inverses, et fine seconde fois aVed des pendages directs. Peut-être qu'a ce niveau lés l'en= contres auront lieu Vers les points les plus bas des in.+: flexions éprouvées par les couches, si même on ne paSSe

pas au-dessous ; dans ce dernier cas, on arriverait ati charbon au moyen de traverses Mentantes. Les galeries d'allongement au niveau de la galerie n° 6 ont environ 55o mètres de développement total. La galerie principale n° 7 est Ouverte sur les affleurements mêmes de la Grande Couche, dans une région où cette couche porte le nom de couche de la Bastille ou de la Grande Draye. La galerie suit la couche horizontalement ou, pour parler plus exactement, avec la pente de i centimètre par mètre qu'on a partout donnée, dans cette concession, aux voies munies de chemins de fer, depuis les affleurements jusqu'à la limite nord de la concession. De cette galerie partent deux voies de recherche s'enfonçant l'une et l'autre à travers bancs dans le sein de la montagne, c'est-à-dire du côté de l'est ; elles, sont prises, l'une à 16o mètres du jour, l'autre à 55o mètres. La traverse nord, la plus éloignée, a 38o mètres environ de longueur totale ; elle a déjà rencontré, après un parcours de 6o mètres, la couche Henriette, avec

Étage nu

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