Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 272]

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Nom lire

et situation des concessions.

le résultat d'altérations métamorphiques plus ou moins profondes subies par des terrains sédimentaires qui, dans l'origine, auraient également appartenu au lias, du moins clqns. leurs assises les plus élevées (1). C'est vers le centre du rectangle défini plus haut que se trouve le lambeau anthracifère principal, le seul que nous étudierons d'une manière détaillée ; ce lambeau comprend neuf concessions, dont la plus importante est

celle de la Grande Draye, qui fournit annuellement plus de la moitié de la .quantité totale du combustible exploitée dans le bassin ; deux autres concessions, absolument inexploitées depuis plus de vingt ans, et dont les ressources sont peu connues, s'étendent vers le

sud; enfin, il existe 'du côté du nord, en dehors des limites de la carte géologique jointe à ce mémoire,

Énumération des conclut, d'anthracite.

deux autres concessions très-peu productives. En tout treize concessions, s'étendant en partie sur le sol calcaire et sur le sol talqueux , et comprenant 42 kilomètres carrés, 84 hectares. Toutes les couches exploitées dans le bassin paraissent se. réduire en définitive à cinq couches distinctes et sensiblement parallèles, savoir, en commençant par

la melte la plus moderne T..}tie petite couche d'environ 5o à Go centimètres de puissance , qui n'est connue que sur un très-petit nombre de points ; elle n'est séparée de la couche n° 2 que par un intervalle de 8 à 10 mètres ; quelquefois

mêm'e elle paraît s'y réunir. 2° La seconde couche est la couche principale du (i) On peut Consulter sur ce sujet deux mémoires ae M. elle de Beaumont, insérés clans les Annales des sciences 'naturelles, juin et décembre 1828 , la statistique de Isère de M. Guey-

mard, 844; et enfin un mémoire de M. Gras sur le terrain an99cifère des Alpes (Annales des mines, i854). Fit

DU BASSIN DU DRAG.

ITINES D'ANTHRACITE

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bassin (Grande Couche) ; sa puissance est ou moyenne de 6 à':j mètres et s'élève quelquefois à 1 2 ou t 5 mètres; elle est exploitée sous divers noms, dans les concessions du Peychagnard , de la Grande Draye et de Com, béramis.

5° La couche n° 3, ou couche Henriette, a i mètre environ de puissance moyenne ; elle est à une distance de 50 mètres environ de la précédente. 40 La couche n° 4, ou couche du Bois de Bataille, est habituellement séparée en trois veines par des bancs de grès intercalés ; son épaisseur moyenne est en tout

de 2 mètres environ , et de -,5o en ne tenant compte que du charbon. La distance qui sépare les couches Henriette et du Bois de Bataille varie de 25 à 4o mètres.

5° La cinquième couche est distante ordinairement de 20 à 25 mètres de la précédente ; son épaisseur est d'environ 6o centimètres : elle est habituellement considérée comme inexploitable. Au delà de ce système de couches on ne rencontre que des grès extrêmement durs, dont l'épaisseur totale, avant d'arriver aux schistes talqueux, s'élève la plupart du temps à 150 mètres environ. La direction de tou.t.es ces couches est presque constamment comprise entre le nord-sud et le nord 16 à 17° est; la direction moyenne coïncide sensiblement avec la direction du système du Vercors, nord 8° est (1),

direction que, pour abréger, nous nommerons à Pa;,.. (1) Le système du Vercors a été nettement caractérisé par M. Gras ( Statistique minéralogique du département de' la Drôme, page 27) : Ce système se montre fréquemment. dit M. Gras, dans le département de l'Isère; c'est lui qui a donné naissance à la chaîne de montagnes situées entre la vallée de Lans et celle du Drac, et qui a incliné les couches d'anthracite d'Huez et du Mont-de-Lans. » La vallée de l'Eau-d7011e, à partir d'Allemontjusqu'au col des Sept-Laus, le col des Sept-Laus, et

Allure

des couches