Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 30]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

DESCRIPTION DES. MINES Filon de l'Espérance. Travgisesauud, Filon

ET USINES. DE

LOZÈRE.

Barbe avec l'Espérance entre les deux étages ; mais cela

Ce filon n'est connu qu'au premier plan. Nous avons vu que, dans la galerie précédente, on s'était déjà étendu sur ce filon, 4 l'est et à l'ouest du percement du Colombert. La galerie à l'est n'a que 70 à 8o mètres et n'a donné que peu de minerai. La longue galerie de l'Espérance, à l'ouest, fait de nombreux crochets elle n'a presque

chement entre ces deux filons, ce paraît être suivant l'horizontale et non suivant la verticale; ainsi, au premier plan, Sainte-Barbe est, dans la région du Bois-de-Petit, éloigné de 58 mètres environ de l'Espérançe , tandis que vers l'ouest cette distance diminue et se réduit à

rien donné entre le percement et le puits de la Poule. Ce n'est guère qu'aux environs de ce puits qu'on a retiré quelques rognons de minerais assez pauvres. Elle était parvenue en ce point en mars 184o. Depuis on l'a

Ce filon a été exploité au-dessus du premie*r plan, du Bursi_ire_putit, mais à peine exploré au second. Nous avons dit comment ce filon avait été décou-

poussée encore plus à l'ouest sans plus de succès; enfin à son extrémité, on a fait une grande traverse pour aller

recouper le filon du Sud ; la partie de ce grand filon atteinte par cet ouvrage a une épaisseur de 5 à 6 mètres; le remplissage, sur cette épaisseur, est d'une roche de filon très-crevassée d'où s'échappent des eaux trèsferrugineuses ; mais les indices minéraux y étaient assez rares. Quant au filon de l'Espérance, nous observerons

qu'on l'a très-certainement perdu plusieurs fois dans la galerie de l'Espérance, où, dans la partie ouest surtout, il y a des traces d'accidents assez nombreux. Toutefois, sur quelques points où on le tenait certainement, il n'a jamais donné de bon minerai. Nous serions tenté de croire que ce filon fait le prolongement de celui exploité à la Picadière sous le nom de filon du Grand-Percement; la direction, la nature des gangues motivent, jusqu'à un certain point, ce rapprochement. Au deuxième plan, on n'a pas, dit-on, retrouvé le filon de l'Espérance, malgré plusieurs traverses poussées de la galerie du Fond-du-Puits vers le nord. Ce

fait joint à la grande puissance de Sainte-Barbe au

deuxième plan a fait supposer une réunion de Sainte-

ne nous paraît pas suffisamment établi. S'il y a rapprn-

io ou 15 mètres sous les anciens travaux de la Picadière.

vert par une petite traverse, sur la droite ou au nord de la galerie de l'Espérance : on s'y éleva immédiatement en kasths, vers 1829 et 5o. Cette exploitation fut successivement exhaussée, du premier plan jusqu'auprès des affleurements, où elle fut arrêtée par une faille qu'on n'a pas suffisamment étudiée. En distance horizontale, les kasths de l'Espérance, dont l'abatage ne cessa qu'en 1846 ou 47, s'étendent de 8 à 0 mètres à l'est du puits de l'Espérance jusqu'au delà du puits Bochette , où ils se relient avec ceux de Sainte-

Barbe. On a trouvé là, sur une hauteur de 8o mètres, un très-bon minerai ; la puissance moyenne a été de 5o à 8o centimètres, dont le tiers en minerai massif ou de criblerie. Cette puissance s'amoindrissait cependant dans les parties hautes. Dans la région N.-E., il paraît que le minerai s'interrompt aussi ; les recherches sont toutefois insignifiantes

de ce côté. Quant à la faille qui semble emporter les kasths de l'Espérance dans leur partie supérieure, on a sondé le mur de cet accident, mais on n'est pas passé au toit. D'ailleurs, on n'était plus là bien loin des affleu-

rements, car, du jour, on entendait alors le bruit du travail intérieur.