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SUR LA GÉOLOGIE DE L'INDE.
BULLETIN.
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M. le professeur Forbes déclara, au sujet des listes de fossiles contenues dans le traVaii de M. Greenough , que toutes les identifications d'espèces de fossiles de l'Inde, avec des espèces de fossiles britanniques méritaient vérification. Sir Phillip Egerton -fit connaître le résultat de l'examen fait par lui de ce qui avait été envoyé à la section comme une dent fossile de l'Inde par M. S. Oldham.
D'après l'examen auquel il s'était livré, il était con-vaincu que ce débris organique n'était pas une dent, mais une écaille dorsale de quelque grand poisson ga-
BULLETIN. DEUXIÈME SEMESTRE 1854.
sur le lignite de Cadibona.
noïde, -dont l'espèce n'avait pas encore été déterminée. M. Élie de Beaumont a mis sous les yeux de l'académie des sciences la carte physique et géologique de l'Inde britannique, publiée par M. Greenough (voir comptes rendus, tome XXXIX, page 796, et torneLX , page 547,
séances du 25 octobre 1854 et du 52 février 1855). M. le Secrétaire perpétuel a donné en même temps des détails sur la géologie de J'Inde et sur ses systèmes de montagnes.
Turin, le 31 janvier 1855.
Il existe dans les États Sardes, située à proximité du littoral de la Méditerranée, une mine de charbon minéral dont l'exploi-
tation vient d'acquérir un développement assez considérable pour être, en maintes circonstances, d'une assistance efficace aux bâtiments à vapeur qui fréquentent les ports de la rivière de Gênes. C'est à ce titre, monsieur le ministre, que j'ai l'honneur de transmettre à Votre Eeellence les informations suivantes sur la richesse, la nature et les qualités particulières du produit dont il s'agit. La mine de Cadibona, qui est le nom du lieu où est située cette exploitation, contient en abondance le combustible appartenant à l'espèce des lignites. Elle fut découverte à l'époque où les États Sardes faisaient partie intégrante de l'Empire français, et était alors comprise dans le département de Montenotte,
ayant pour chef-lieu Savone, lé port le plus important parmi ceux qui avoisinent Gênes. L'autorité impériale, chargée de l'administration de ce département, s'efforça, dès le principe, de faire retirer de cette source de produit les avantages qu'elle lui attribuait déjà, et contribua puissamment à préparer à la mine de Cadibona le développement qu'elle a atteint aujourd'hui, après une longue stagnation, et sous l'influence des besoins nouveaux que les circonstances actuelles rendent encore plus pressants.
Le charbon minéral, qui est néanmoins le plus en usage dans les États Sardes, par suite des effets de l'habitude, provient, presque exclusivement, de l'Angleterre, et revient en