Annales des Mines (1854, série 5, volume 5) [Image 243]

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TERRAIN ANTIIRAXIFÈRE DES ALPES.

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EFFET UTILE DU VENTILATEUR, ETC.

Nous terminerons en remarquant que l'emploi d'ailes planes est impossible ici, car l'équation (18) est incomCOS a

patible avec la relation cos a, r cette condition doit être remplie.

qui exprime que

MÉMOIRE SUR LE TERRAIN ANTHRAXIFÈRE DES ALPES (i) DE LA FRANCE ET DE LA SAVOIE.

Par M. Scipion GRAS, ingénieur en chef des mines.

On doit distinguer dans le massif des montagnes qui Limites du pays décriL; composent les Alpes occidentales deux chaînes princi- aspect physique.

pales qui, se détachant toutes deux du mont Blanc suivent à partir de là des directions différentes. La première court à peu près du nord au sud en faisant plu-

sieurs sinuosités, et sert de frontière au Piémont depuis le col de la Seigne jusqu'au mont Viso. La seconde se dirige du nord-est au sud-ouest, et s'étend en ligne droite depuis le col du Bonhomme jusqu'aux environs de Grenoble. Là elle forme un coude vers le sud-est, et va se lier aux montagnes de l'Oisans et des environs de Vallouise , dont fait partie le mont Pelvoux. L'intérieur

de l'angle formé par ces deux chaînes comprend une contrée très-montagneuse dont les principales vallées sont celles de la haute Isère, de l'Arc, de la Guisanne,

de la Clarée et de la haute Durance. Les deux premières, les plus importantes par leur longueur et le nombre des vallées secondaires qui y aboutissent, sont nommées la Tarentaise et la Maurienne ; elles font par-

tie de la Savoie. Les autres, moins étendues, appar-

tiennent à la région nord-est du département des (t) Nous entendons par terrain anthraxifère des Alpes toutes les couches de sédiment de cette contrée qui sont contemporaines de dépôts d'anthracite avec restes de végétaux houillers on antérieures à ces IllaleS dépôts.