Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 22]

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THÉORIE DE LA DISTRIBUTION

On pourrait varier les données du problème et toujours on serait conduit à résoudre des équations fort simples.

Il convient en général que a soit le plus grand possible. Cependant on se trouve limité à cet égard. En

effet, plus a est grand et plus r doit l'être, d'après la formule (22). Or, comme cx

sin 0 sin w, pour -c

que l'angle a qui mesure l'inclinaison de la coulisse ne devienne pas trop grand, il faut que c s'augmente en même temps que r et souvent il est difficile d'augmenter

beaucoup la longueur de la coulisse, parce qu'elle pourrait venir rencontrer la chaudière. Relativement à la bielle de suspension, nous avons vu que, excepté pour l'avance linéaire, son influence était tout à fait insignifiante. Pour se rapprocher le plus possible des conditions où nous avons présenté la solution de ce problème, il convient de faire en sorte que cette bielle s'écarte toujours aussi peu que possible de

la verticale, et pour cela, comme la coulisse oscille toujours de part et d'autre du point T 1) à une

Cas où le calage des cieux excen(riques est différent.

distance cl du centre 0 de l'axe moteur, il convient que le point d'attache de la bielle soit autant que possible sur la verticale qui passe par le point T et que sa longueur soit la plus grande possible. Nous avons supposé jusqu'à présent le calage des deux excentriques le même. Quelquefois il est différent; dans ce cas, le plus souvent le calage de l'excentrique de la marche en avant surpasse celui de la marche en

arrière. Il est clair que, quel que soit le calage de la manivelle par rapport aux excentriques, le tiroir a toujours le même mouvement. Seulement, suivant le calage de la manivelle, les positions du tiroir' ne correspondront plus aux mêmes positions du piston. Appelons

A COULISSE.

la demi-somme

3

des angles des excentriques

2

de la marche en avant et de la marche en arrière avec l'horizontale, lorsque la manivelle est horizontale, et leur l demi-différence

13.

Il est clair que toutes les

2

formules précédentes et notamment les formules (5) (6), (7), (8), s'appliqueront en faisant O =-- et changeant w en w Ainsi la formule (5) deviendra, par exemple, (25)

ur

r CoS (a

sin (cr

E-

Ci

ur

sin a sin (e

w).

Si on cherche, pour un des crans de détente, correspondant à l'instant où la lumière d'admission est

ouverte au maximum, on aura, comme précédemment, tga(1--t-tcr-) tg (52

e)

d

tg a

Cet angle n représentera la demi-durée angulaire de l'admission, et on voit qu'il est inférieur de . à l'angle û ., qui serait la demi-durée angulaire de l'admission si le calage était symétrique et égal à 0- de part et d'autre de l'horizontale. Donc , par le fait des calages différents, la durée angulaire de .l'admission pour un cran quelconque est diminuée de 2., c'est-à-dire de la différence des deux angles de calage. On a donc par là un moyen d'obtenir de plus fortes détentes que par le calage symétrique. Il est vrai que par là on réduit en même temps l'admission d'une même quantité angu.