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DESCRIPTION DU BASSIN TERTIAIRE DE MAYENCE.
accompagnés d'une foule de débris de corps organisés ;
le tout est cimenté par de l'hydrate d'oxyde ferrique. Le conglomérat alterne quelquefois avec, le sable, mais
se trouve plus souvent à sa base. Immédiatement audessous du calcaire à littorinelles , une marne argileuse ou une argile plastique forme ordinairement la partie la plus inférieure de la formation qui nous occupe ; audessus viennent souvent des couches de sable blanc entièrement dépourvues de débris organiques, et à la partie supérieure de l'argile sableuse ou du limon. Le gisement d'Eppelsheim se rapporte à cet étage du bassin de Mayence et en forme le point le plus intéressant. Sa richesse extraordinaire en débris de corps organisés lui vaut une juste célébrité, et la science doit à Kaup un excellent mémoire sur tous ces fossiles. Les restes de Anthracoterium magnum, Cuv., qui n'existent ici que dans cet étage des glaises à lignites supérieures, ont été trouvés aussi, dans ces derniers temps, au milieu des lignites du Westerwald : cette découverte
est une nouvelle preuve du parallélisme de ces deux formations.
NOTE SUR LA MACHINE A AIR CHAUFFÉ DE M. ERICSSON (s) , Par M. GAULDRÉE-BOILLEAU,
Ingénieur des mines, secrétaire de la légation française à Washington.
On a souvent songé à employer comme pouvoir mo-
teur l'air atmosphérique, le plus économique de tous les agents , celui de tous qui est le plus immédiatement
à notre portée. La propriété qu'il a de se dilater par l'action de sa chaleur et la force d'expansion qui en résulte semblaient devoir le rendre d'un usage facile dans l'industrie. Cependant les essais entrepris pour le sub(s) Les articles publiés dans la plupart des journaux industriels des États -Unis sur la machine calorique du capitaine Ericsson, témoignent de la curiosité qu'a excitée chez les constructeurs de ce pays la nouveauté du principe sur lequel elle est établie, du succès des premiers essais faits à New-York avec des appareils dont l'un serait d'une puissance de soixante chevaux-vapeur, et des espérances que l'on fonde sur l'application de cette machine à divers usages et surtout à la naviga-
tion. La commission s'est donc empressée d'insérer dans le recueil des Annales des mines la notice descriptive que M. Boil-
leau a transmise au gouvernement, bien qu'elle y regrette l'absence de détails de construction et de résultats précis d'ex-
périences, sans lesquels il est impossible d'apprécier à leur juste valeur les assertions contenues dans les journaux américains sur la quantité de travail obtenue d'un poids donné de combustible, à l'aide de la nouvelle machine. Aux renseignements contenus dans la notice de M. Bouleau, nous ajouterons un extrait d'un journal, Hunes merchani's magazine and commercial Revint,, publié à New-York par Freeman Hunt, où l'on trouve quelques détails concernant la construction et le mode d'action de la pièce essentielle, que M. Ericsson a appelée
le régénérateur.
Cri. COMBES.