Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 210]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

EXTRAITS 418 3' Un sel blanc pulvérulent, auquel il assigne la formule : 5KOSO'+ hW, S02+ 5H0.

Osmium. Le chloride potasso-osmique n'éprouve, à la température ordinaire, aucune mo-

41 9

NOTE Sur une cause de rupture de certains appareils

à 'apeur;

Par M. MEUGY, ingénieur des mines.

dification de la part de l'acide sulfureux ; mais à chaud, le sulfite de potasse donne lieu à une dé-

composition partielle qui produit un précipité pulvérulent de sulfite double d'osmium et de potasse. 3KO. SO'

0s02, SO'+ 5110.

L'acide chlorhydrique transforme ce sel en un autre, qui a pour formule : 3KC1+ 0s0, 802.

Platine. Le chloride potasso - platinique se transforme par l'ébullition avec le sulfite de potasse en une substance blanche qui correspond à la formule 3KO. SIT+ Pt02, SO'+ 2.;- HO.

Avec l'acide chlorhydrique, ce sel perd tout son acide sulfureux et se transforme en chloride potasso-platinique. Ruthénium. L'acide sulfureux a peu d'action à la température ordinaire sur le sesquichlorure potasso-ruthénique; mais en solution, ce sel, traité par le sulfite de potasse, prend une couleur plus rouge, et il se sépare de la liqueur un précipité isabelle pulvérulent que des dissolutions et des cristallisations répétées permettent d'obtenir blanc, et auquel M. Clauss croit pouvoir assigner une composition semblable. à celle des sels qui précèdent.

On emploie dans l'industrie des appareils de

forme variée dans lesquels on fait circuler la vapeur pour produire différents effets. Nous citerons notamment les chaudières en cuivre à double fond dont on fait usage dans les fabriques de sucre, les cylindres destinés au séchage des étoffes, les retours d'eau , les réservoirs de vapeur, etc. Ces appareils, quoique n'étant pas soumis aux mêmes causes de détérioration que les chaudières qui sont exposées à l'action de la flamme et des gaz chauds

émanant d'un foyer, n'exigent pas moins qu'on prenne à leur égard certaines précautions pour éviter les accidents. En effet , la plupart d'entre eux sont clos, ou susceptibles d'être fermés à volonté par l'ouvrier qui les dirige et de communiquer pendant un temps plus ou moins long avec les chaudières qui produisent la vapeur. Es doivent donc être, suivant les cas, soumis à l'épreuve

au moyen d'une pompe de pression comme ces dernières, ou porter des soupapes chargées d'un poids déterminé. Il convient aussi quelquefois de renforcer par des armatures les fonds plats dont ils sont souvent munis. Toutefois ces mesures fort sages n'ont d'autre but que de disposer les appareils de manière à leur permettre de résister à une tension égale ou inférieure à celle indiquée par le timbre du générateur. Mais elles seraient impuisTome XIX, 185x.