Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 168]

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DE CHIMIE.

'EXTRAITS

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samment intense en graphite, comme toute es-

port de 5.4o à 1, et qu'il fallait en conséquence

pèce de charbon ; il donne, comme le charbon, de

petits globules fondus quand il est chauffé assez

prendre pour le poids de l'équivalent du potassium le nombre 245, qui est la moitié du nombreadmis

longtemps.

actuellement, et écrire la formule du protoxyde de potassium K20 au lieu de KO.

Rapprochant les résultats de ces expériences de la production du graphite dans les hauts-fourneaux , de la forme hexaèdre du graphite naturel, forme incompatible avec l'octaèdre régulier, M. Despretz se trouve conduit à penser que le diamant ne peut être le produit d'une chaleur intense sur les matières charbonnées.

Sur la détermination des températures d'ébullition de l'acide carbonique et du protoxyde d'azote liquides ;` par M. V. Regnault. (Atm,

de Ch. et de Phys., t. XXVI p. 257.)

L'acide carbonique liquide bout à la température de 78°26 sous la pression barométrique, de 767mm.3. M. Pouillet avait obtenu

790.

La température d'ébullition du protoxyde d'azote liquide a été de 87°9, en admettant pour le coefficient de dilatation de l'air le nombre de 0,0°3665.

Sur la cuisson du plâtre par la vapeur d'eau surchauffee; par M. Violette. (Comptes rendus, t.

On sait que le plâtre ne doit la propriété de faire prise avec l'eau, quand on le met en contact avec ce liquide, qu'a la perte d'une certaine quantité d'eau de cristallisation qu'il abandonne lorsqu'on l'échauffe , et qu'il peut reprendre en-

suite pour former une multitude de cristaux enchevêtrés. On sait aussi qu'une température de cuisson trop basse, comme une chaleur trop in-

tense donnent des plâtres de mauvaise qualité. M. Violette régularise la cuisson du plâtre en l'opérant à l'aide de la vapeur d'eau surchauffée.L'appareil se compose d'une chaudière à vapeur, d'un serpentin en métal ,et d'un double récipient en maçonnerie contenant la pierre à plâtre. Le récipient, de forme ovale, assez semblable à un four à chaux, a deux ouvertures qu'ou peut fermer

Sur la chaleur spécifique du potassium; par M. V. Regnault. (Artn. de Ch. et de Phys., t.

En refroidissant du potassium dans de l'acide carbonique solide, et plongeant ensuite le métal dans l'huile de naphte, M. Regnault a pu déterminer la chaleur spécifique du potassium. Il a trouvé qu'elle était à celle du plomb dans le rap-

hermétiquement et qui servent à charger et à décharger le plâtre; des tuyaux garnis de robinets établissent la communication entre les diverses parties de l'appareil. Un thermomètre, placé près du laboratoire du four, indique la température de la vapeur avant son entrée dans celui-ci. La vapeur engendrée dans la chaudière est surchauffée dans le serpentin au degré convenable (environ 2000),