Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 137]

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272 EXTRAITS est no;r, et sa poussière l'est également : il a l'éclat

métallique de facerclèse. Il est cassant, et il est caractérisé par deux clivages très- nets faisant un angle de 98° i'. Sa dureté est égale à celle calcaire : P. sp. =-_ 4,438. Dans le tube fermé il décrépite et il laisse sublimer du soufre ,. puis du sulfure d'arsenic.

Son analyse a donné à M. Platiner:

Oxydes.

S.

As.

Sb.

32,212

17,599

1,613

Cu. 47,205

Fe.

Zu.

Ag:

Somme.

0,565

0,228

0,017

99,449

Il est représenté par la formule Cu2S±AsS5. Ce minerai est en filon dans un calcaire cristallin ; il est associé avec la tenantite et avec des pyrites de cuivre et de fer. M. Kenngoti (I) a étudié les cristaux de Cuivre

Cuivre oiydulé oxydulé capillaire (Haüy) de Nische-Tagilsk et de

capillaire (Kupferbliithe).

Rheinbreitenbach; il a constalé en les mesurant à la lumière que les faces les plus brillantes qui paraissaient résulter de modifications sur l'angle obtus ou sur la petite diagonale, font avec les faces du prisme primitif un angle de 14o à 5o°: les deux faces de modification sur f angle aigu ou sur la grande diagonale sont ternes et elles font avec les premières

faces de modification un angle qui est environ de go° : par conséquent la forme primitive du minéral doit être le prisme à base rhombe. M. Suckow a observé d'un autre côté des cris-

taux de Cuivre oxyclulé capillaire qui appartenaient au système rhomboédrique et qui se laissaient cliver suivant les faces d'un rhomboèdre obtus de 99° 15'. Hydrargillite.

DE MINÉRALOGIE.

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Brésil ressemblant assez à de la stilbite ou à une zéolithe ; elle est en lamelles ou en petits cristaux paraissant se rapporter à un prisme qui ne dériverait pas du prisme hexagonal régulier. Elle ne diffère pas de celle de Cidade d'Ouropreto, également du Brésil, qu'on regardait comme de la wawellite et que M. de Kobell avait déjà analysée antérieurement. La p. sp. de l'Hydrargillite 2,387 (Her. ) (1). Dans le 2,340 (Kob. tube, elle donne beaucoup d'eau , devient blanche et perd son éclat. Elle est infusible. Avec le nitrate de cobalt, elle donne un beau bleu. Pulvérisée, elle se dissout , mais difficilement, soit dans l'acide sulfurique , soit dans l'acide nitrique... Sa formule est Al IP, d'après MM. de Kobell et Hermann. Elle retient quelquefois des traces de silice et d'acide sulfurique, mais M. de Kobell n'y a pas trouvé d'acide phosphorique, comme M. Hermann avait d'abord cru le reconnaître (2). Le procédé employé par M. de Kobell pour rechercher l'acide phosphorique est celui de M. Fuchs un peu modifié. La matière à essayer est dissoute dans une lessive de potasse en quantité aussi petite que possible, et on ajoute à la dissolution un volume à peu près égal de silicate potassique (liqueur des cailloux) également dissous; le mélange, qui a ordinairement donné un précipité, est mis dans une capsule de porcelaine et chauffé à l'ébull ition après

avoir été rendu acide par de l'acide acétique : on étend d'eau , on filtre , et dans la liqueur filtrée on

M. deKobell (2) a analysé une Hydrargillite du (i) A. KenngoLL. Mineralogische Untersuchtmgen, t. I, p. 31.

(2) Jour. für prakt. chern., t. L, p. 493.

(s) Jour. für prakt. chem., t. XLI, p. 152, et Rammelsberg Handw, , ive S., p. Ii67. (2) Raramelsberg if andw., me s., p. 57.