Annales des Mines (1850, série 4, volume 18) [Image 100]

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Dg§.9itinlieuDEUMPs para Lion mécanique des minerais sont étahliunrcla.

rive opposée et au-dessous. Un heau,çhetninpat, construit en, 1849 par la-Société, .danS.la vallée des Sauzes, relie la laverie à la route départernen,:-. tale de Rochefort, et rend. é.conotni,ques les transports des minerais à l'usine de,Pnntgibaud. La roche dans laquelle se trouvent les filons de

Rosier est le granite, associé au gneiss et aux schistes talqueux et micacés. On a exploité ces filons dans le granite et dans le gneiss sans observer une influence sensible de la nature de la

roche encaissante sur la disposition et la richesse du minerai. Le gneiss n'a été rencontré que près de la surface; à une profondeur de 4o mètresseulement , le granite est la seule roche encaissante connue. On a commencé l'exploration d'un assez grand

nombre de filons, et donné aux travanxde recherches un plus grand développement qu'a la mine de 'loure. Dans ces dernières années, s'est attaché spécialement à l'exploitation de deu, filons, très-riches en minerai, et dont la dispq7, sition présente quelques analogies avec celle deqi filons de Roure. Avant d'exposer les résultats obtenus par la, Société actuelle, nous dirons quelques mots des travaux anciens reconnus dans le haut de la vallée de la Faye. /l'idem travaux.

Deux des filons de Rosier ont été certainement exploités à une époque très-ancienne : on les désigne sous les noms de filon rouge, filon SaintDenis.

Dans le premier, filon rouge, les travaux de,r.e,

cherche n'ont pas atteint le siége de l'ancipme

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Dans le' rfilon Saint-Denis, on a pi t pénétrée dans les anciens travaux ; on les a déblayés en partie. On a réeininu des vides considérables, des galeries bien boisées en chêne. Les bois sont parfaitement conservés , noirs, très-durs ; l'aubier seul est pourri : leur disposition est indiquée dans les fig. 3, 4, Pl. FIL'Ces travaux paraissent avoir été .commencés par une galerie d'écoulement, poussés ensuite en montant jusqu'au jour, et enfin en profondeur. On ne sait pas jusqu'où les anciens ont 'pu descendre.

Une lampe d'argile, d'une forme analogue à celle-que les Romains employaient, fait penser que ces travaux remontent à la domination ro-

maine. Nous ne pouvons rien préciser à cet égard. Quoi qu'il en soit, il est bien certain que les travaux du Saint-Denis ont été faits antérieurement au xvie siècle ; car les vieux documents sur les mines de Pontgibaud donnent des détails sur les exploitations aux Combles, à Pranal, à Barbecot, àSoure, et ne contiennent rien qui soit relatif à Rosier. Dans la période 1781-92, on n'a fait aueiniè'exploration à Rosier, et dès cette époque, il eéiistait aucune tradition de travaux anciens dans cette localité. Exploitation Les travaux ont été commencés à Rosier, en actuelle. Stollen. de l'Est à l'Ouest, 1838,-`par une galerie, dirigée

Pl. r fig.1. Servant au roulage et à l'écoulement : on la désigne sous le nom de stollen de Rosier. De 1838 à 1842, époque à laquelle les travaux étaient concentrés à

Pranal et Barbecot , le stollen a été poussé lenteMent, et comme travail de recherche, dans la lo-