Annales des Mines (1850, série 4, volume 18) [Image 96]

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ET USINES DE PONTGIBAUD.

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DESCRIÉT1ON DES le#ES

.-Ibngueur, , et dans laquellele mètre culeeplace a donné, en moyenne, 35o kilogrammes 'cksehlich bon à fondre, c'est-à-dire rendant à. l'essai de 35 à 40 pour i oo de plomb : le plomb d'ceuvre tenant

de 400 à 5oo gratin-nes d'argent aux toc) kilo-

grammes. La galène s'est présentée en veines peu puissantes, toujours accompagnée de baryte sulfitée blanche lamellaire, de quartz, et d'une trèsfaible quantité de pyrite. Le filon a conservé une puissance assez peu variable, de om,7o à con,8o; son

inclinaison est de 8o° à l'Ouest. On n'a rencontré qu'un seul brouillage , à 20 mètres environ au Sud de la traverse. Pendant 7 à 8 mètres en direction

le filon et la roche encaissante sont broyés, et leurs débris sont mélangés de cailloux roulés et de sable qui paraissent venir de la surface. Il est imposible de bien définir ce brouillage etld'en donner une explication satisfaisante. sixiéme ni'Veau.

La traverse qui, partant du puits, a rejoint le

filon n° 3 au sixième niveau , est longue seulement

de 25 mètres. On a exploré le filon vers le Nord jusqu'à la limite du minerai ; vers le Sud ou, a poussé l'exploration jusqu'à plus de 200 mètrs. Le minerai s'est présenté avec la même puissance que dans les parties supérieures ; l'exploitation des

massifs compris entre le quatrième et le sixième niveaux a donné de 3oo à 35o kilogrammes de schlich par mètre cube en place. Le plomb d'oeuvre obtenu a été moins riche en argent ; sa teneur a varié entre 250 et 3oo grammes aux Io° kilogrammes. Cette diminution de richesse en argent est analogue à celle constatée à la même profondeur pour le Saint-Georges. Il importe de remarquer que vers le sixième niveau la galène a été un peu plus argentifère que vers le quatrième.

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A 12 mètres au Sud de la traverse, au sixième niveau, on a rencontré le'brouillage, le sable et les cailloux roulés, dont nous avons parlé précédemment; et de plus, sur une longueur de Io mètres, le filon présente une inclinaison de 450 seulement, tandis qu'au Nord et au Sud l'inclinaison ordinaire de Bo° se maintient. Au-dessous du brouillage le

filon devient presque vertical; le changement

brusque dans la pente n'existe que sur 6 à 7mètres en hauteur. Le sixième niveau a rencontai vers le Sud, à 6o mètres environ de la traverse, un nouveau brouillage assez mal défini. Il consiste en une masse argileuse paraissant provenir de la décomposition de la roche feldspathique, contenant des noyaux arrondis comme des cailloux roulés, noirs, d'une texture analogue à celle de la lave poreuse, tendres , et se laissant facilement couper au couteau. Immédiatement après le brouillage on a suivi vers l'Ouest une petite veine, dirigée d'abord sur l'heure 6, puis devenant, par un coude brusque, parallèle au filon n° 3. On a fait quelques travaux de reconnaissance, promptement abandonnés par suite du peu d'importance de la veine. Plus loin vers le Sud le filon n° 3 n'a présere aucun indice de minerai. La traverse partant du puits au septième niveau, Septièmenlveau. dirigée vers le filon n° 3, a d'abord rencontré le Saint-Georges à 8 mètres de distance du puits ; on l'a bifurquée avant la rencontre du filon n° 3, afin d'éviter une partie très-ébouleuse, reconnue aux étages supérieurs. Au Nord on n'a pas poussé l'explora-

tion jusqu'au croisement du Saint-Georges; mais on a rencontré des veines de pyrite, indiquant