Annales des Mines (1850, série 4, volume 18) [Image 89]

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grammes de schlich propre au traitement métal, lurgique, par mètre cube en place. »ans quelques parties cependant les veines de minerai ont présenté une grande puissance ; on a obtenu de la galène massive, et retiré du mètre cube jusqu'à goo kilogrammes de minerai bon à fondre. La pyrite de fer, assez abondante dans plusieurs filons de Roure et Rosier, ne forme que des mou-

ches isolées dans le minerai -du filon n° 3. La blende est aussi très-rare. La richesse en argent de la galène s'est montrée assez variable avec la profondeur. Ainsi , le mi-

nerai exploité au-dessus du quatrième niveau, c'est-à-dire jusqu'à la profondeur d'environ 34 mètres , a donné du plomb d'oeuvre tenant de 400 à

5oo grammes d'argent aux ioo kilogrammes.

Filon Saint-Georges, ou 11. 1.

ET USINES DE

DESCRIPTION DES MINES

Aux cinquième et sixième niveaux, on a obtenu du plomb à 250 ou boo grammes au plus; le minerai du septième étage a donné de nouveau du plomb riche à 400 grammes. Le huitième niveau n'est encore que commencé ; cependant il est probable qu'il donnera de la galène riche en argent ; car plusieurs échantillons essayés au laboratoire, ont rendu du plomb riche à plus de 5oo grammes d'argent aux Io° kilogrammes. Le puits Sainte-Marie a été foncé dans du minerai affleurant au jour, et appartenant à un filon, ou mieux un ensemble de veines, désigné sous le nom de filon Saint-Georges ou nc. j. Les travaux ont été faits principalement au Sud du croisement du filon n° 3 et du Saint-Georges; en sorte que la relation de ces deux gîtes est maintenant encore un peu obscure. Le filon Saint-Georges est dirigé sur l'heure 3, et plonge à rEst sous un angle voisin de 8o°. La

0NTGIBAUD.

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direction change mogressiVeinent à l'approche dU

n° 3,, et tend. .à devenir heure i, comme celle de ce filon. Cette circonstance a fait considérer, dans le principe, le Saint-Georges comme une veine détachée du n° 3; mais en étudiant de plus près la disposition des deux gîtes, en faisant attention à la continuité du Saint-Georges vers le Sud, on peut se convaincre que ce sont réellement deux filons distincts, et que le. Saint-Georges est coupé et rejeté par le filon n° 3. La ligne irrégulière d'intersection doit être inclinée vers le Sud de 55 à 60°.

On n'a pas reconnu jusqu'à présent la partie du filon Saint-Georges au Nord du croisement; on peut même dire qu'on ne l'a pas sérieusement recherchée, par suite de l'idée préconçue que le Saint-Georges était une simple veine détachée du n° 3. Il faut remarquer aussi que les deux filons étant à peu près stériles à leur croisement, on n'a fait de ce côté qu'un très-petit nombre de galeries. On peut cependant indiquer, presque avec certi-

tude, la position de cette partie méridionale, en observant

I° 'Que le Saint-Georges est accompagné de veines de pyrite de fer, tandis que ce minéral ne se présente qu'en mouches isolées dans le filon no 3; 20 Que dans le filon n° 3 on observe des veines de pyrite de fer, en deux points peu distants, pénétrant dans le filon, pour ainsi dire, en sens con-

traires : l'un de ces points répond au croisement de la partie méridionale bien connue du SaintGeorges. L'autre point a été observé à quelques mètres au Sud du premier. Ce second point est sans doute l'indication de la