Annales des Mines (1850, série 4, volume 18) [Image 72]

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142' Pputgibaud le 27 février 1828 : sa superficie est cje 472 hectares; elle renferme de nombreux fi.DESCRIPTIQ1N DES4II.,ZES

Ions; plusieurs ont été explorés, aucun n'a été exploité. 3° Concession de Roure, résultant originairement de lettres patentes du 25 avril 1789, concé-

dant un cercle de 2.400 toises de rayon, et dont le centre est à l'ancienne mine de Roure : sa su perficie est de 687 hectares ; elle renferme les mines de Roure et de Rosier, actuellement exploitées.

Tout récemment des travaux de recherche, en-

trepris en dehors de ces trois concessions, ont fait connaître des filons contenant de la galène argentifère, dans les environs de la Vernède. Historique. Anciens travaux.

Un mémoire de M. Guenyveau, inséré dans le tome VII des Annales des mines, 1832, donne des renseignements curieux sur les anciens travaux des environs de Pontgibaud : nous pensons devoir rappeler ici les points les plus importants de ce mémoire. Les documents les plus anciens sur les mines de Pontgibaud sont les lettres patentes accordées le 17 septembre 1554 au seigneur de Lafayette par Henri II, pour l'exploitation des mines des Combres , Roure et Barbecot. On ignore l'importance des travaux faits à cette époque, ainsi que les causes

de leur abandon. En 1739,1'exploitation est reprise par le sieur Dulude de Pontgibaud, et ensuite par la compagnie de Chapdes. On ne sait encore rien de positif sur les résultats obtenus. En 178f, les travaux sont recommencés par MM. Engelvin et Dulac, lesquels forment une société dite Compagnie du Lyonnais. L'exploitation est continuée jusqu'en 1792, et abandonnée par

ET, "USINES DE PONTGIBAUD.

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suite des événements politiques et de l'émigration de la soèiété.' 4e' plusieurs des membres abandonné i jiiS'cin'en 1826, Les traVaux restent époque par M. de PonÇgiet sont repris à cette baud. Travaux faitspar Les travaux de la compagnie du Lyonnais(r 78 t cyi;Ulere du 1792) ont été faits aux Combres', à Roue becot. des Les Combree.

En 1784, on constate auprès du moulin Ces Combres des travaux anciens 'peti développés. dans travaux consistent en plusieurs puits, foliées jusqu'à

SiOillè un escarpement au bord de la niveau de l'eau'. no mètres enViron an. -dessous' du filons conteCes puits font connaître plusieurs blende, et de nant de la galène argentifère, de la la pyrite de fer en 'grande quantité. fonderie prouLes restes d'une laverie et dune ont donné. lieu -à un traitevent que les travaux métallurgique 'des minerais ; ment mécanique et quelle époque impossible dé savoir à mais il 'est

ils ont été faits. Suivant une tradition assez vague, ces travaux ne remonteraient qt:i'àn commencebeaucoup ment du xviiie- siècle. Une traditon des Combres 'prétend' que les filons plus obscure monnayeurs. ont été jadis exploités par des faux continue ses reLyonnais ne La compagnie des les cherches aux Combres que jusqu'en 1785. Elle abandonne promptement, par suite de l'abondance carbonique, et des eaux, peut-être aussi de l'acide du peu de richesse des filons rencontr:és.entreprend En iri-83 la compagnie du 'Lyonnais Barbela reconnaissance des anciens travaux faitslaà Sioule. cot, à 200 mètres environ des bords de sur Ces travaux Paraissent avoir 'été commences ensuite en les affleurements du filou, et pOussés

Barbecot.