Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 268]

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ASSOCIATION DE L'ARGENT

Il n'est pas besoin de discussion pour déduire Distmssion des r&ultats et com- de ce tableau que la gangue d'oxyde de fer a été avec paraison ceux obtenus pré- plus favorable à la réduction du sulfure d'arent que la gangue d'argile ; il suffit de comparer red'aurlhallo's_ cure d'argent. entre elles toutes les moyennes pour en être convaincu'. A cet égard le sulfure d'argent nous offre le même fait que le chlorure. Il n'en est pas tout à fait ainsi pour ce qui concerne l'état d'imbibition : nous n'avons pas oublié que dans les expériences faites avec le chlorure d'argent, l'état à peine liquide de la pâte est celui qui a été le plus favorable à l'amalgamation; or, dans le tableau précédent nous voyons que, l'oxyde

de fer servant de gangue, la plus forte moyenne est fournie par les expériences exécutées avec une pâte à peine liquide; lorsque c'est l'argile, au contraire-, qui sert de gangue, on trouve que les deux

plus fortes moyennes se rapportent à une pâte à peine liquide et à des expériences faites à sec, et comme la différence est de 1/7 en faveur de cette dernière méthode , il faut conclure que pour l'amalgamation du sulfure d'argent., lorsque l'argile sert de gangue, l'absence de l'eau paraît la condition la plus favorable pour obtenir un plus grand rendement. Bien que nous ne voulions pas attacher à cette conclusion une trop grande

importance vu le nombre et la nature de nos essais, cependant nous croyons devoir signaler à

l'attention des. métallurgistes ce fait, que dans l'amalgamation directe de l'argent sulfuré associé à une gangue argileuse, il parait plus convenable d'opérer à sec qu'avec intervention de l'eau. En outre, le même tableau fait ressortir l'inutilité d'un excès de mercure , car non-seulement les

rendements sont loin d'être proportionnels aux

533 quantités de mercure, mais ils n'augmentent pas L' amalgamntion AUX MINfiRAUX '.-111liTALLIQUES.

beaucoup avec la proportion de ce métal. C'est cen'estiP",","otarbkliee-

qui résulte de la comparaison des moyennes tirées mpa7 la

r,ré.scOce

des expériences faites , à différents degrés de li- ddeuinn egri.caunrde.excès quidité, avec des quantités croissantes de mercure. Quantité du

mercure.Mo n es

des rendements obtenus rndifférents états de la pale.

10 Avec oxyde de fer. gr.

6,o5 = 26,0o = 4

24 30

20 Avec argile. 6,5o

13,00 = 2 19,50

3

9,4

9,,

9,5

Ainsi il n'y a qu'une moyenne sur cinq qui représente un rendement notablement plus fort; rnais l'augmentation est seulement d'un quart, tandis que la quantité de mercure est quadruple. Conclusions reDans l'amalgation directe des matières argen- latives aux prode mertifères chlorées et sulfurées, que la gangue soit de portions cure qu'il cond'eml'oxyde de fer ou bien de l'argile, on voit, d'après vient ployer. ces dernières expériences et d'après celles déjà exposées concernant le chlorure d'argent, que l'emploi d'un grand excès de mercure est inutile ou

du moins peu avantageux. On peut regarder comme assez convenable et à peu près suffisante

la proportion entre la masse argentifère et le mercure qui correspond à la quantité minimum de mercure employé dans nos expériences; or cette proportion se rapproche beaucoup du. rapport 1:0,5o qui est usité à Freyberg; là en effet, on emploie pour t000 de minerai 5oo de mercure; dès qu'il y a assez de mercure pour baigner