Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 266]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

5 28

ces faites avec le protoxyde de cuivre les sels ont

ASSOCIATION DE L'ARGENT Avec chlorure d'argent artliciel.

naturel.

e° Argent obtenu par l'intervention du sul tate de fer

2° Id. par l'intervention de l'alun. . . 3° Id. par l'intervention du sulfate de cuivre

664 666

220

770

296

126

traces.

4° Id. sans intervention de sels ni de protoxyde de cuivre

185

Il résulte de ces expériences que la présence si-

multanée du protoxyde de cuivre et de certains sels hâte l'amalgamation. On remarque cependant une différence assez notable entre les rendements des chlorures d'argent artificiel et naturel.Dansles essais précédents nous avons toujours vu que le chlorure naturel est moitié moins attaqué que le chlorure artificiel; niais ici la différence est encore

plus grande, puisque les deux moyennes sont entre elles Influence du

 :

t

1/3.

En outre , nous avons vu le fer et le cuivre,

1,),.ren,',Yolepc,11: avec ou sans sels, réduire complétement, en trois sanlequecelledu heures d'ébullition , le chlorure d'argent artificiel, fer et du cuivre.

529

tandis que le protoxyde de cuivre, malgré le concours d'un sulfate, n'a pu effectuer cette réduc-

tion que dans les limites des deux tiers. Il faut donc conclure que si le protoxyde de cuivre, avec le concours des sels, peut réduire le chlorure d'argent , ce pouvoir est loin d'avoir la même énergie que celui des métaux. Nous devons cependant faire observer que dans Remarques concernant. le prin- nos essais .nous avons toujours procédé de manière cipe qui nous a

guidés dans nos a séparer autant que possible les différentes actions essais. pour avoir une idée de leurs influences spéciales

ainsi les sels, le cuivre et le fer n'ont pas agi simultanément avec le mercure. Dans les - expérien-

agi avant l'amalgamation. C'est que nous nous sommes toujours moins préoccupés de la grandeur du résultat définitif que de l'influence exercée

sur lui par chacun des éléments qui sont en jeu. Il est probable qu'en opérant sur une grande échelle, et en profitant du concours de toutes les influences que nous avons séparées à dessein, les différences que nous venons de signaler deviendront moindres et pourront même disparaître. Enfin nous ajouterons que les résultats qui viennent d'être exposés doivent en général s'appliquer au bromure comme au chlorure d'argent, vu la grande analogie de ces deux composés; toutefois il paraîtrait, d'après les observations de M. Duport , que le bromure d'argent est plus difficilement réductible que le chlorure.

Essais relatifs' à l'argent sulfuré. L'expérience paraît avoir démontré qu'il n'y a

Remarques sur

pas d'avantage à traiter par amalgamation les mi- leen P,,rrnact':,1,é nerais où l'argent est à l'état de sulfure. En eflet, amargamer le Soit en Amérique , soit en Europe, on s'applique sulfure d'argent. spuoiiivrl

à transformer en chlorure l'argent qu'on suppose combiné au soufre dans les minerais. D'un autre Côté, on sait que le mercure réduit par la simple trituration et à froid lesulfure d'argent, et d'après nos expériences il le réduit avec plus de facilité encore que le chlorure : ce qui porterait à: croire que pour une grande partie des minerais le sulfure d'argent se trouve engagé dans des combinaisons rebelles à l'action directe du mercure. Toutefois il ne faut ps oublier que les agents accessoires employés dans l'amalgamation en grand peuvent