Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 133]

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264 nésitItats des

ASSOCIATION 1)E. 'L'ARGENT

Parmi les essais effectués sur des matières auxon avait ajouté de l'argent métallique ou de l'argent rouge ou du sulfure d'argent, soit di-

exécutés cruelles

esAisdes mélan. sur

ges.

rectement soit par double décomposition (r); il n'en est pas un seul où le mercure n'ait absorbé une forte portion de l'argent, si ce n'est la totalité. Sur cinq mélanges, trois (n" 1-3-7) ont cédé tout l'argent métallique qu'ils contenaient; le quatrième (re r o) en a c.édé 0,9, et le dernier (no il)

seulement un peu plus de la moitié. Les trois

premiers essais ont été faits avec deux fois plus de

mercure que les deux derniers, toutes choses égales d'ailleurs, ce qui pourrait rendre compte de leur rendement complet; mais les deux der1) ont été faits dans des conditions niers (n" identiques, et cependant l'un des deux (ri° 10) a ,abandonné les 0,9 de son argent et l'autre les 0,6 seulement. Cette différence tient-elle à une influence physique exercée par la gangue du, minerai ou bien doit-on l'attribuer à une combinaison qu'aurait contractée l'argent métallique? Lorque nous arriverons à la troisième partie;de ce travail, nous montrerons combien dans l'amalgamation la nature de la gangue peut faire varier les résultat; et c'est par cette considération que nous expliquons le rendement faible obtenu dans l'essai où la stromeyérine artificielle servait de gangue; (11 On verra tout à l'heure ce que nous entendons par double décomposition : mais pour dissiper le vague de cette phrase, nous dirons que la plus grande partie des sulfures métalliques décompose le chlorure d'argent en le transformant en sulfure par voie de double décomposition. On voit donc combien il nous a été facile d'introduire dans nos mélanges le sulfure d'argent, tantôt directement, tantôt au moyen du chlorure _d'argent, et dans un état tout particulier de division.

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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c'est l'effet pur et simple d'une action mkanique; effectivement si l'on considère les essais exécutés sur des mélanges renfermant du sulfure d'argent. (n" 5-6-8-9-12- 3) ce sont encore ceux où la stromeyérine sert de gangue qui ont fourni le moins d'argent. Ainsi les numéros I 2 et, 13 ont donné

en moyenne 0,14, et les numéros 5-6-8-9 ont rendu 0,64, nouvelle preuve que les différences dans les rendements ne tiennent point à un changement d'état de l'argent. Quoi qu'il en soit, sur treize mélanges il n'y en pas un seul qui n'ait cédé de l'argentan mercure en quantité plus ou moins considérable. Sur onze galènes argentifères (n" 14 à 24) deux

Oiieussion des

seulement ont cédé de l'argent au mercure (i). avét,=,,Z.lains Parmi les 9 galènes qui on t étésoumises la rotation avec du mercure pendant cen t-soi xante-trois heu res

et dont le contact avec le métal a duré neuf cent soixante heures, une seulement, celle de Giromagny a cédé le tiers de son argent; la galène de Sala qui est seize fois plus riche, malgré les deux cents heures de rotation, et neuf mille six cents

heures de contact n'en a même pas cédé le cinquième. Il semble donc que les galènes dociles à l'amalgamation renferment l'argent sous forme de sulfure dont une partie au moins se trouve à l'état de mélange, tandis que les galènes qui ne cèdent rien ait mercure renferment probablement le sulfure d'argent à l'état de combinaison. Eu effet, si.

dans toutes ces galènes le sulfure d'argent, était combiné au sulfure de plomb, pourquoi ne se(i) Nous avons déterminé le titre de ,ces galènes par la coupellation immédiate lorsqu'elles étaient pures, ou par la fonte et la coupellation lorsqu'elles étaient assoèiées à des matières étrangères.