Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 80]

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mÉrnonÉ cAïii,ANE

MODIFIÉE

semblable a. été ensuite construit dans celle de Prato. Lesfig. i et 2 de la planche I représentent

quelques instants après. Par suite de ces opérations le ruinerai , d'abord assez dur et compacte,

le plan et la coupe longitudinale du i four ednstruit dans cette dernière. La flarrime qui ort du foyer a est- guidée par la hotte b dans le four c, d'où tra-

5 p. too de son poids. Cette perte est due à l'expulsion d'une grande partie du soufre des pyrites,

versant la grille d, elle se dégage ensuite par la cheminée e, qui s'élève à une hauteur de 15 mè= tres au-dessus de la sole du four. DanS l'usine dé

TripOda une hauteur de 4 mètres Seulénient pbur la cheminée a été trouvée plus que suffisante. La hotte, les murs latéraux, la voûte et la sole du four, ainsi que la base de la cherninée sont en matériaux réfractaires provevant de Cuire près Lyon. Extérieurement le four est enveloppé par des plaques én fonte retenues par des boulons. Dans l'épaisseur des murs on a mis une petite cOudlie de charbon en poudre mêlé avec de

et des cendres, afin de diminuer la dis-. persion de la chaleur. Dàià Tripalda le fottr à réverber» , lien d'être placé parallèleinent au mur de varme, est placé dans le sens dii porte-vent ; la flamme s'y introduit et s'y étend plus régulièrement , de manière que les Murs intérieurs en sont moins détériorés. Une position moyenne entre les deux prébédentéS serait prObablement tout aussi bonne.

Le minerai est apporté des mines de Rio morceaux de la grosseur de la tête et même davantage. Dans cet étàt il ést sdnalis à une torréfaction sur la grille d, où il s'échauffe fortement, dégage mie odeur sulfurense phis ou moins Sensible, quoique la pyrite n'y soit pas visible M'âne

avec la loupe, et arrive rapidement au rouge-

blanc Au bout de quelque temps On le retire pat la 'miné g, et on le jette &ris l'eau, d'où on ferileVe

est devenu-fragile et poreux, et il a perdu environ

de l'eau de l'hydroxyde de fer accompagnant souvent le minerai, et peut-être .à un commencement de désoxydation. Le minerai est alors cassé avec facilité, et se réduit, comme d'Ordinaire, partie en fragments, partie en poudre grossière.

Le minerai cassé est chargé dans le four par la

porte, qui peut être fermée à volonté, et uniformément étendu ur une couche de charbon concassé d'environ Co o. Ce charbon est nécessaire, et les ouvriers qui ont quelquefois voulu le supprimer s'aperçurent de suite qu'il y était indispensable.

Le minerai exposé ainsi pendant toute la durée d'une opération à une température assez élevée et à une action réductive, perd d'après l'expérience,

io à 12 p. too d'Oxygène; lecharnon sur lequel on l'a chargé est tout entièrement consommé pendant ce temps.

On ajoute ensuite à ce minerai 24 à 32 kilog. de fonte avec t6 kilog. de ferraille, après quoi toute la charge est poussée par la portef au moyen d'un grand ringard et tombe régulièreffient sur le

foyer, où elle est convenablement arrangée au

milieu du charbon et ensuite traitée comme on a dit plus haut en trois périodes successives. Mais, à cause de la préparation que le minerai a ainsi subi, lés opérations sont tellement abrégées qu'aujourd'hui l'on peut en faire 5 par jour an lieu de 4; l'on a une grande éébrionne en charbon, et enfin ,