Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 8]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

ASSOCIATION DE L ARGENT

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

sècheest le mieux approprié aux matières miné. raies na tnrelles, qui en général sont peu riches, plus ou moins difficiles à dissoudre par les acides et dont

on ne peut soumettre à l'essai que des quantités contenant d'ordinaire moins d'un décigramme d'argent : au contraire, de la voie humide donne des résultats plus précis , quand on traite des substances riches et faciles à- dissoudre. Les tions exécutées

,

Les précédentes expériences nous permettent

dans le cours de de conclure que dans les conditions où nous

recherches ne sont sujettes

opéré, la coupellation ne donne lieu à auà aucune cause cime erreur appréciable ; et quand meme les eu-(l'erreur. lots de plomb ne contiennent que des traces d'argent, nous avons acquis la certitude que ces traces ne peuvent pas nous échapper. Cependant pour contrôler l'exactitude des résultats, toutes les fois no

que nous avons obtenu des boutons de retour trèspetits, nous les avons comparés avec les paillettes d'argent destinées à nous servir de témoins et qui étaient préparées avec des proportions de réactifs encore plus fortes que celles employées dans nos essais.

lesamener en liquéfaction et un corps réducteur mélangé de litbarge, de façon à produire une certaine

quantité de plomb métallique, lequel , en traversant le bain, s'empare de l'argent et forme au fond du creuset un culot que l'on soumet ensuite à la coupellation.

Le choix du flux est important, car l'argent se La litharge ne .(treemsépare des matières que l'on traite avec d'autant d'Pas ployee comme plus de facilité qu'elles sont amenées à un état de fondant.

liquidité plus parfait. La litharge ne devait être employée par nous que pour fournir du plomb et non comme fondant, car indépendamment du danger que l'on court de percer les creusets, lorsque la fonte dure un peu de temps, il y aurait eu un autre inconvénient très-grave ; la litharge obtenue avec l'acétate de plomb le plus pur, bien qu'étant presque dépourvue d'argent, aurait pu céder les traces qu'elle renferme, et il y aurait eu des doutes toutes les fois que le bouton d'argent eût été minime et la quantité de litharge considérab] e.

Parmi les flux les plus usuels, nous avons essayé Le carbonate concurremment le borax et le carbonate de soude : fd,erasble'da"ebstoPrarxéa.

Examen critique de .s divers procédés de fusion. Division des maLes substances minérales sur lesquelles héresàessayer en deux seetions, avons expérimenté peuvent être divisées en

15

avec le premier il fallait prendre de grandes précautions pour bien ménager le feu , à cause du

nous

boursouflement que produit le borax, surtout

deux

lorsqu'il est traversé par un courant de gaz. Comme

sections ; les unes ne contiennent pas de métaux natifs , ni de sulfures, arséniures, antimoniures

il nous est arrivé quelquefois de voir la matière déborder au-dessus du creuset , cet inconvénient nous a fait renoncer définitivement à ce flux , et

métalliques, etc: ; elles ne renferment en un mot aucune matière susceptible d'exercer une action réductrice: les autres consistent en corps non oxydés et sont susceptibles de réduire de la litharge en absorbant de l'oxygène. Dans l'essai des matières de la première section, il suffit d'ajouter un flux pour

nous avons trouvé que dans les essais de ce genre le carbonate de soude fondu ( ou mieux encore le bicarbonate de soude calciné , qui est plus pauvre

en argent) constitue le flux le meilleur et le plus commode ; aussi nous avons eu très - rarement le