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314 GISEMENT DE BITUME, DU LIGNITE ET DU SEL
autres accidents remarquables , dont l'un, au moins, est probablement en relation avec la formation des dépôts de bitume ; ce sont des gîtes de minerai de fer et des eaux salées. Des gîtes tes de minerai de fer contournent le proAmas de contact de minerai montoire de grès des Vosges du Liebfrauenberg , de fer sur la limite du terrain autour duquel ils forment une ceinture à peu près tertiaire et du grés des Vosges. continue, sur un développement de 18 kilomètres (.118"- 3 et 4 ) ; ils sont recouverts presque entièrement par le diluvium. Les amas qui sont situés dans la vallée de Lembach et aux environs de Goersdorf sont superposés au muschelkalk; mais ceux de ces amas qui sont
situés entre Goersdorf et Cléebourg sont subordonnés au terrain tertiaire. L'un d'eux, celui de Lampertsloch, contraste par sa composition avec la
plupart des minerais de fer tertiaires. Il contient en effet du .fer oxydé rouge, du fer spathique comme celui des filons, de la baryte sulfatée, soit en petites tables rhomboïdales, quelquefois rouges, qui sont disséminées dans le minerai, soit en cristaux d'une limpidité rare. L'amas de Lampertsloch est situé à moins de 2 kilomètres des gîtes bitumineux de Becbelbronn et de Lobsann. Leur relation avec les failles.
La relation de ces amas ferrugineux avec les lignes
de dislocation qui contournent le Liebfrauenberg est manifeste. Les failles droites ou infléchies qui terminent le grès des Vosges paraissent avoir servi de passage aux émanations métallifères. Cependant
il est à remarquer que la sortie du minerai de fer n'a eu lieu que longtemps après l'ouverture des failles ; car celles-ci sont immédiatement antérieures au dépôt du grès bigarré , comme M. Élie de Beaumont l'a prouvé depuis longtemps, tandis que les amas ferrugineux sont seulement de l'é-
PRÈS BECHELBRONN ET LOBSANN (BASRHIN).
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poque tertiaire et se lient aux gîtes de minerai de fer pisolitique qui sont dans le voisinage. Les dépôts de la branche Nord-Ouest de cette Variétédecomsorte de zone parab olique (ceux de Pfaffenbronn que ps otn s de Schmeltze et de Kuhbrücke), consistent essen-n pôts. tiellement en hydroxyde de fer mélangé de beaucoup de quartz; l'arsenic, qui est en forte proportion dans ce minerai, le rend inexploitable. Au sommet de la courbe, au Nord de Goersdorf, la pyrite de fer, aussi très-arsenicale, était assez abondante pour alimenter dans le siècle dernier une fabrique de vitriol. Enfin, vers le Sud-Est, à Lampertsloch , où le quartz cristallin manque, on trouve la composition qui a été signalée plus haut. Ces variations sont du même ordre que celles que l'on observe fréquemment dans un même système de filons contemporains.Entre Goersdorf et Preuschdorf, où le minerai Vestiges orga de fer repose sur le calcaire du muschelkalk , Phy- mniégsuedsansrceensfear: peonstieti
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dioxyde de fer renferme des moules tant extérieurs mas.
qu'intérieurs, de différents fossiles de ce dernier terrain, particulièrement des empreintes d'encrines, d'ammonites et de térébratules. Ainsi le minerai
de fer s'est substitué au calcaire sous-jacent qui s'est dissous à la place de l'oxyde de et cette épigénie s'est faite sans que la forme des fer'fossiles contenus dans la roche calcaire ait été altérée. A Lampertsloch , où le minerai de fer a été déposé avec de la silice, c'est cette dernière substance qui, de préférence à l'oxyde ferrique, a pris les empreintes des
bivalves du lias, roche qui forme ici le mur de lamas. Une substitution semblable s'observe dans d'autres gisements du même genre que ceux qui nous
occupent, par- exemple, dans certains dépôts rie