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Annales des Mines (1828, série 2, volume 4)

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'TERRAINS SECONDAIRES

et de tortues qui se trouvent dans le muschelkalk de cette Contrée. ( Voy. Recherches sur les ossemens fossiles, t. V, 2° part., p. 355.) Fossiles du Espérons que la science sera bientôt redevamaschelkalk blé d'une liste complète des fossiles du muschelentre tail et Luné- kalk de la vallée de la Meurthe à. M. Gaillardot et à M. Mougeot, qui -en possèdent des collecville, tions aussi -remarquables par le nombre des espèces que par la beauté des individus. Je ne puis citer ici qu'un petit nombre de fossiles, que j'ai pour la plupart recueillis moi-même, et dont je dois la détermination à M. Lefroy et à M. Brongniart. Ces espèces sont les suivantes Encrinites mondeformis ( .encrinites liliformis (Schlotheim); Ammonites nodosus (Schlotheim); Ammonites semipartitus (Schlotheim); Nautilus bidorsatus. Nautilites bidorsatus (Schlotheim ). Cypricardia socialis (Lefroy) , mytulites socialis ( Schlotheim ). Mytilus eduliformis. My tulites eduliformis (Schlotheim ). Terebratula vulga ris, terebratulites vulgaris ou

subrotunda (Schlotheim ). Plagiostoma striata ( Lefroy) , chamites striatus (Schlotheim). Trigonia pes anseris (Lefroy ), trigonellites pes

anseris ( Schlotheim ). Ostracites pleuronectihtes (Schlotheim). Coquilles turbinées (moules intérieurs de plusieurs espèces ). .iiliiiicolites G aillardoti (Schlotheim). Phincolites hirudo (Schlothenn ). Cette liste est certainement très-incomplète ;

DU SYSTÈME DES VOSGES.

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cependant elle comprend tous les fossiles que Remarques j'ai vus revenir fréquemment et en abondance génémessur 'dans les diverseslocalités où j'ai eu occasion d'exa- les fossiles

miner la formation du muschelkalk, tant sur les dl' muscle' pentes des Vosges, que sur celles du Schwartz- kalk. walçl, et sur celles des montagnes des Maures (Var).

On n'y remarque ni productus ni bélemnites. En effet, je n'ai jamais remarqué la moindre trace de ces fossiles dans le muschelkalk , et je ne sache pas qu'on en ait jamais trouvé dans aucune couche de muschelkalk bien avéré. Si des bélemnites ont quelquefois été citées dans cette formation , je crois que ce n'a été que par des observateurs qui confondaient le lias avec le muschelkalk. On peut probablement en dire autant pour les gryphées. Je n'aidistingué dans le muschelkalk que deux ammonites, peut-être y en existe-t-il un plus grand nombre; mais ce qui m'a surtout frappé, .c'est que, dans aucune des ammonites de cette formation que j'ai eu occasion de voir, je n'ai aperçu de ces festons compliqués, de ces persillures qui, dans des ammonites moins an-

ciennes, marquent si souvent la jonction des cloisons avec l'enveloppe extérieure, mais pie toutes , au contraire , ont des cloisons à inflexions simples , quoique multipliées , et qui présentent, seulement dans certaines parties de leur courbure, de petites dentelures pareilles aux

dents d'une scie. Je crois, d'après cela, qu'on

peut déjà pressentir que deux des caractères zoo-

logiques de la formation du muschelkalk en

Europe seront : I qu'elle se distingue du zechstein , parce qu'on n'y trouve plus le genre pro-

ductus ; 2°. qu'elle se distingue du lias, parce qu'on n'y voit pas encore paraître les bél ennuies,.