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Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)

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AVAIL

l'oeuvre contenu. Par le second procédé, on ne perd que 1,18 pour f 00 de l'oeuvre : ainsi , en supposant que l'essai ait été fait avec la même exactitude et par les mêmes méthodes pour tous les schlichs traités par l'un quelconque de ces procédés, la perte sur l'essai, et conséquemment la perte réelle, serait beaucoup moindre par le .procédé viennois. On ne saurait décider si, dans l'un ou dans l'autrè procédé de Poullaouen, la perte réelle est plus

grande qu'a Pesey. En admettant que les essais aient lieu à Pesey avec le même flux et avec le même soin qu'a Poullaouen , on serait tenté de croire que la perte réelle par le premier procédé est à peu près la même qu'à Pesey, , et que par conséquent la perte par le second est moindre. En Carinthie, la perte fictive est de 8,33 pour ioo de plomb sur des schlichs , rendant, dans le fourneau à réverbère, 66 pour ioo de métal. A Holywell, on obtient de 100 de schlichs une quantité de crasses à peu près égale à celle que produit le même poids de minérai à Pesey, et ces crasses sont à peu près de même richesse. S'il est vrai que , dans cette usine, des schlichs riches rendent quelquefois 7"o pour Io° de métal, comme

on nous l'a assuré , il s'ensuivrait que la perte différerait peu de celle de Pesey. A Lea, les minérais, étant beaucoup moins bien lavés qu'en Savoie, ne doivent jamais être aussi

riches que ceux de Pesey. S'ils produisent en

moyenne 66 pour loo, il est probable que quelques uns rendent au moins 68. Il faudrait donc encore conclure que la perte, dans ce traitement, ne saurait être plus forte que dans les précé-

dens.

DU PLOMB.

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Ill paraîtrait d'après ce que nous venons de dire que, quoique l'on ne puisse guère évaluer la perte réelle en plomb dans les différens traitemens au

four à réverbère, dans aucun, elle ne s'élève au delà de 15 à 16 pour ioo du plomb contenu dans le schlich , et qu'elle est plus faible dans le procédé viennois. A Pesey, on ne brûle que du bois dans le fourà réverbère.

non en comConsommaneau

Pour ioo kilog. de schlichs , rendant en tout 70 pour ioo de plomb, on consomme 0,333 stères de bois de sapin, et on jette sur la sole 2,75 kilog. de charbon. En admettant, avec M. Berthier (i), que le stère de sapin de Savoie, séché à l'air et tel qu'on l'emploie dans les usines , pèse

325 kulog., et en supposant, d'après les expériences de MM. Clément et Desormes (2), qu'un kilog. de bois quelconque, séché à l'air, produise en brûlant 2945 unités de chaleur ou calories y

on trouve que 0,335 du stère de sapin donnent 317108 calories.

Le kilogramme de charbon de bois, produi-

sant 7 050 calories, 2,75 kilog. (3) représenteront une valeur calorifique de 19387 calories.

Ainsi, le combustible total employé dans le four à réverbère de Pesey, pour ioo de schlichs, représentera une valeur calorifique de 336495 calories. (i) Voyez Chimie appliquée aux arts, de M. Dumas. Voyez Dictionnaire technologique, article Combustible.

Le charbon de bois est destiné surtout à agir comme faut aussi

réductif ; cependant comme il se consume, tenir compte de la dialeur qu'il développe.

bustible.