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Annales des Mines (1907, série 10, volume 11)

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GALERIE

SOUTERRAINE

DE

GARDANNE

A

LA

MER

De 13,100 à 13,770, les calcaires et argiles du Bégudien normal ; De 13,770 à 14,700, les calcaires et les couches de lignite du Fuvélien, en position normale ; A 14,700, extrémité de la galerie de la Mer, se trouve le puits E. Biver, de l'exploitation de Gardanne. Ce puits a 270 mètres de profondeur. Ainsi que nous l'avons déjà dit, entre les coupes dressées, l'une d'après les travaux, l'autre par M. Dieulafait (*) , il y a concordance aux deux extrémités; mais cette concordance n'existe plus pour le corps de la coupe, comprenant la traversée de la chaine de l'Étoile et de ses contreforts. • Considérons, maintenant, la coupe dressée par M. Marcel Bertrand des terrains à traverser par la galerie au Nord de la faille du Pilon-du-Roi, après l'avoir rectifiée sur un point de détail en plaçant un peu au Nord de la crête de la colline de la Galère l'affleurement de la faille du Pilon-du-Roi placé sur cette coupe, d'après les indications de M. Dieulafait, dans le vallon de la Gréou, au Sud de ladite colline. Les prévisions de M. Bertrand se sont réalisées. Le lambeau de Trias de Saint-Germain n'a pas été implanté en profondeur, la galerie ne l'a pas recoupé ; il provient bien de la masse reposant sous le Jurassique de la montagne de l'Étoile ; il est sorti par la faille du Pilon-duRoi et a rempli un creux de l'Aptien replié ; seulement, cet Aptien, plissé en accordéon, occupe en profondeur plus d'espace que M. Bertrand ne l'avait supposé. Marseille, 12 décembre 1906. (*) DOMAGE,

vembre 1899.

Annales des Mines, livraisons de septembre, octobre et no-

DISCOURS

AUX

FUNÉRAILLES

DE

M. DE

CASTELNAU

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DISCOURS PRONONCÉS

AUX

FUNÉRAILLES

DE M. DE CASTELNAU INGÉNIEUR

EN

CHEF DES MINES

le 25 février 1907.

DISCOURS DE M. AGUILLON Inspecteur général des Mines,

AU

NOM DU

CORPS

DES

MINES.

Messieurs, Le camarade qui vient de nous être enlevé si soudainement a occupé dans le Service des Mines, avec tant d'éclat, une place si importante que nous ne pouvons le laisser partir sans que je lui donne, au nom de notre Corps, un dernier souvenir en vous rappelant ce qu'il fut et ce qu'il fit parmi nous. Si j'ai quelque peine à trouver les termes qu'il y faudrait employer et si ma voix tremble, c'est que je ne puis dominer l'émotion qui m'a accablé à la rupture si brutale et si imprévue d'une amitié personnelle de trente-trois ans. Je n'aurais jamais pu croire que ce fût à moi, son aîné de pas mal d'années, qu'incomberait de lui rendre ce devoir, à lui qui semblait taillé pour la plus longue existence. Presque au début de sa carrière, dans son premier service administratif à Montpellier, il apprenait, avec le coup de grisou de Graissessac, en 1877, ce que doit être