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Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)

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MINES ET *USINES

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MINES ET USINES D'ALMA DEN.

ALMADEN.

le chiffre de 9.959k,o48 comme représentant le maximum du mercure contenu dans les 114 tonnes de minerai. La

perte aux essais serait donc au plus de 0,41 p. 100 de minerai ou de 4,75 p. too du mercure contenu. Enfin la perte du traitement métallurgique serait de 1. cm2k,264 sur 9 059.048 contenus ou lo.o8 p. 100 au maximum. C'est d'ailleurs le chiffre de la perte sur la teneur déterminée

par les essais, ici 5,59 p. 100, qu'il y a véritablement lieu de prendre en considération dans une opération industrielle.

absolues aussi bien que relatives, vont en croissant à mesure que la richesse du minerai essayé va en diminuant. Ce résultat concorde avec celui des expériences de M. Glowaky à lclria, citées par M. Huyot clans mi mémoire inséré aux Annales des mines, en 1854 (5e série, tome V), et, plus généralement avec les résultats de tous les essais, qui donnent des teneurs de plus en plus inexactes à mesure que les minerais sont plus pauvres. Les raisonnements qui mènent à cette conclusion sont,

il est vrai, peu probants pour les minerais pauvres, qui

Revenons un instant sur les teneurs accusées par les essais au laboratoire pour les comparer aux résultats du

peuvent contenir des matières volatiles autres que le soufre, le mercure et l'eau, en quantités qui ne sont plus négligea-

calcul précédent. Le tableau suivant donne la perte absolue et la perte relative aux essais : nous ne devons pas oublier d'ailleurs que ces chiffres sont des maximums.

tiennent ces minerais. Sans donc vouloir donner à cette discussion une portée

TENEUR DE MINERAI POUR 100 PARTES.

1.'` classe.

.

60 classe.

. . . . .

Solera .

.

2. classe. 3. classe. 4. classe. 5. classe.

7` classe. .

1,0

1 55

calculée.

Essai A.

Essai B.

Valeur prise comme la plus exacte.

25,04 17,11 14,75 9,07 5,48 3,02 1,68 1,46

25,00 16,99 '14,60 8,84

24,91 17,06 14,66 8,88 4,92 2,46 1,05 0,80

25,00 17,06 14,66 8,88 4,99 2,46 1,05 0,80

-4,99 .

2,39 0,94 0,51

DIFFÉRENCE

ou perte à l'essai

p. 100 absolue.

0,04 0,05 0,09 0,19 0.49

0,16 0,63 0,66

de mercure contenu. 0,160 0,290 0,610 2,050 8,941

18,543 37,500 41,205

L'essai A a été fait au laboratoire d'essai de l'École des mines de Madrid; la méthode employée a été la distillation du minerai mélangé avec de la limaille de fer. L'essai B a été fait au laboratoire cl'Almaden, par mélange du minerai avec son volume de chaux vive et le dixième de ;on volume de carbonate de soude. Les chiffres de la quatrième colonne résultent des deux précédents. On a pris toujours le chiffre le plus fort comme devant plus s'approcher de la vérité. La cinquième et la sixième colonne montrent que les pertes,

bles par rapport à la faible quantité de mercure que conqu'elle n'a pas en réalité, nous nous bornerons à répéter, pour la résumer 10 Que la teneur moyenne du minerai d'Almaden ne dépasse pas 8 à 9 p. oo ;

20 Que la perte sur le mercure indiqué par les essais ne dépasse pas 6 p. 100 au four d'Iclria, ni 5 p. 100 au four Bustamante ;

5° Que la perte sur le mercure contenu, en calculant celui-ci au chiffre le plus élevé, ne dépasse pas io p. 100, et, comme conclusion :

4° Que les appareils en usage à Almaclen , assurément moins irrationnels qu'on n'a voulu le dire, ne présentent pas à un haut degré les défauts qu'on leur a prêtés, ou qu'on a beaucoup exagérés, et que, conduits avec soin, ils donnent, pour un minerai riche, d'excellents résultats.

Est-ce à dire, pour cela, qu'on doive renoncer à les améliorer, ou que d'autres usines, comme Idria , aient obéi à un préjugé en les abandonnant depuis longtemps ? Nous